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Pour se quitter, encore faut-il se connaître...

Par Eric Bernardin

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Il y a quelques jours, j'ai reçu un message de Guillaume, un lecteur normand : il avait appris mon départ de la région et regrettait de ne pas m'avoir contacté plus tôt. Car il aurait volontiers fait ma connaissance. Je lui ai répondu que ce n'était pas forcément trop tard. Je pouvais passer chez lui le 1er mai. Ainsi me suis-je retrouvé dans un charmant jardin des environs de Caen (Bretteville l'Orgueilleuse, pour être précis).

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Le fait que vos hôtes vous connaissent plutôt bien grâce au blog permet de trouver rapidement des sujets de discussion. Et comme Guillaume a acheté mon livre sur le Médoc, cela a engendré de nombreuses question sur le making-of de celui-ci. 

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Bien sûr, nous avons bu (et j'ai beaucoup craché). J'avais entendu parler de cette cuvée 3 A de de Souza. Je l'ai trouvée vraiment très bien faite. On sent bien les 50 % du Chardonnay dans les arômes briochés/noisetés, mais aussi la tension minérale du vin. Et le Pinot Noir apporte le vineux, la profondeur. Au final, un bel équilibre et une matière dense qui en fait un bon champagne de gastronomie.

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Lorsque j'ai vu arriver ces crevettes, ça m'a rappelé  un plat que j'ai fait il y a quelques années (après vérification, il était un peu différent). Un pur hasard : Guillaume et Sylvie ne l'ont pas découvert sur mon blog. En tout cas, c'était bien bon (et allait plutot bien avec le Champagne).

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Nous avons continué le repas avec un foie gras mi-cuit et une gelée au pommeau. La cuvée Acacia 2006 du Jonc Blanc, d'une opulence rare pour un vin sec, s'est très bien mariée avec celui-ci en évitant le piège du sucre. 

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J'étais content que mes hôtes apprécient ce vin, car Franck et Isabelle qui le produisent font partie de mes amis les plus chers. 

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Pour poursuivre, des crevettes avec des poivrons, courgettes et carottes. Nous avons testé plusieurs vins sur ce plat. Rien de magique, mais rien de nul non plus. Tandis que le Vosne-Romanée 1er Cru les Suchots 2008 du domaine Noëllat  jouait sur le registre de la finesse, le Vin de Pays de Vendée 2003 du Prieuré de Chaume faisait dans l'éclat du fruit vigoureux malgré ses 9 ans. 

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Le dessert n'était pas maison, mais provenait de l'un des meilleurs pâtissiers de Caen (Frédéric Gérard). Il était très bon, bien chocolaté, d'une grande légèreté (j'en ai repris...). Nous avons bu avec un Sauternes 1998 du château Lafaurie-Peyraguey.

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Celui-ci était assez évolué, marqué par des notes de cire, de fruits confits et de truffe, avec un sucre bien intégré. Pour conclure le repas en fraîcheur, une coupe de fraise fut parfaite.

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Guillaume et Sylvie m'ont proposé de visiter l'un des joyaux du Pays d'Auge : le village de Beuvron en Auge. Je fus facilement convaincu, d'autant qu'il se trouvait sur la route du retour. Je n'ai pas regretté, parce qu'il est vraiment très beau, sans le côté artificiel qu'on peut reprocher à ce genre de villages.

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Merci à Sylvie et Guillaume pour cette belle journée 

(et aux inventeurs d'internet sans qui rien n'aurait pu se produire...)

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