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Un dîner russe chez des amateurs

Par Mauss

On dira ce qu'on voudra, mais il y a encore des russes qui pratiquent, "alla grande", les principes de vie qu'on peut lire sous tel ou tel caractère, dans "Guerre & Paix".

Ils savent recevoir.

La maison : CHAMPAGNE LIFE sise au Spiridonovka 25/20, sous la direction hautement joyeuse de sieur Anton Panasenko.

Nous étions 6, dont mon ange gardien local : Eleonora Scholes (GJE).

Hier soir donc, dîner autour de quelques bouteilles apportés par chacun.

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 Gnama-gnama avec un raifort cher à mes papilles : vive l'Alsace à Moscou :-)

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Betterave honnie ! c'était si bon que j'en ai pris trois fois

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 Un restaurant nettement dédié aux vins

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Superbe crabe (confer l'Alaska au Régent de Bordeaux) au goût exquis

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 Manquent deux bouteilles (plus bas). Achtung hein : on était 6 !

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 Durantou devait encore être en culottes courtes à cette époque, non ?

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 Le style "cromesqui", mais avec un beurre fondu à l'intérieur d'un filet d'oisillon. Cravaté : s'abstenir !

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 Même traitement, mais avec un filet d'agneau de type "pré-salé". Servi avec un bouillon à part.

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 Plus qu'intéressant : je ne connaissais pas

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Là, petite bombinette déjà dégustée. On cite d'abord un recioto, puis un porto de Niepoort. De belles références !   Si ce dernier vin était d'une belle frâicheur étonnante pour son millésime, sans aucune lourdeur, si les deux premiers blancs étaient des monuments, surtout le Far Niente aux saveurs si particulières et insistantes, très grosse déception des deux bourguignons qui sont les exemples types de ce qu'on ne peut plus accepter en Bourgogne. J'ai promis à ces nouveaux amis russes qu'au prochain voyage (on a un droit d'apporter 5 b) ils feront connaissance de Mugnier, Rousseau et autres finesses telles qu'on les respecte et telles qu'on les exige maintenant.Le "Chante-Alouette" et le - paraît-il - unique "Velours 1982" de Chapoutier : ma foi, ces deux vins m'ont laissé de marbre. Non, non, je n'ai pas eu la méchanceté de parler de "vins de chasseur".Sentiment probablement lié au fait parce qu'ils étaient servis à la suite de deux autres crus tellement singuliers (qu'on les commentait simplement par des regards qui en disaient long) !
L'Eglise Clinet : assez bluffé par sa fraîcheur en finale, avec beaucoup de race et d'élégance en bouche. Mais bon, ce n'était quand même pas le nirvana.  Le service du vin était plus que parfait : verres, température, carafe : tout était d'un professionnalisme nickel-chrome. Si vous envisagez un voyage à Moscou, notez bien cette adresse et sachez qu'Anton, le type géant à la Roubloff, vous recevra plus que chaleureusement. Un grand copain de Markus del Monego.

 Petite finale:

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Au Ritz-Carlton, record d'oreillers pour une occupation single !

Quelqu'un a connu mieux ?


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