Une bande de copains prépare une fête surprise en l’honneur de Rob qui part vivre au Japon. Hud, un copain, se retrouve à devoir immortaliser l’évènement caméra au poing. Le film se base donc sur une vue tournée par les acteurs du film. (Et comme pour Blair Witch, ou Cannibal Holocaust, nous qui avons retrouvé la cassette, pouvons imaginer qu’à la fin du film, il ne restera pas beaucoup de vivants…)
L’ex de Rob, dont il est encore amoureux, arrive à la soirée armée de son nouveau petit copain. Hud, le caméraman super lourd filme toutes les scènes de prise de becs, dont celle où l’ex petite amie finit par partir. La soirée est alors interrompue par une explosion, suivie de tremblements de terre et d’une coupure de courant. Tout le monde file dans la rue, et on voit passer une forme, grande comme un immeuble pas très loin d’eux. On s’enfuit donc via un des divers ponts de la ville, quand un énorme tentacule fait tomber le pont et mourir plein de gens, dont le frère de Rob. Ils font demi-tour et s’arrêtent quand même dans un magasin d’électronique pour changer la batterie de son portable pour pouvoir écouter le message que lui a laissé son ex (Ah l’amour…). Galère, elle est coincée dans son immeuble, à l’autre bout de la ville.
Rob arrive à motiver les rares survivants de son groupe pour aller sauver sa belle, en plein milieu des combats où sévit le monstre. Les rues étant trop agitées avec les chars d’assaut et les militaires qui combattent, ils décident de prendre le chemin des écoliers via le métro. Plus tard, dans un couloir, ils croisent des troupeaux de rats fuyant quelque chose - la curiosité étant un vilain défaut, ils mettent en marche le mode nuit de la caméra pour immortaliser le moment. C’est là que surgit une bestiole grosse comme un singe qui s’en prend au caméraman, puis à une des filles du groupe, qui finira par se faire mordre.
Peu de temps après, alors qu’ils débarquent dans un hôpital improvisé, la mordue se met à saigner des yeux, puis se fait exploser la tête par les médecins, qui expliquent qu’ils ne pouvaient rien faire d’autre. Le matin est bientôt là, et les derniers hélicos décolleront à 6h. Parfait. Il reste à Rob juste assez de temps pour aller chercher sa copine toujours coincée. Quelques péripéties plus loin, ils arrivent à rejoindre l’hélico avec la belle, alors que le monstre s’amuse dans New York comme on le ferait au milieu d’une fourmilière. Godzilla était quand même plus sociable, rappelons-le.
Bref, une fois nos tourtereaux dans l’hélico, la bestiole se fait shooter et tombe par terre… Tout est bien qui finit bien ? Et non, le bidule se relève et met une grande baffe dans l’hélico… qui se crashe. Toujours vivants, Rob et sa Robine s’enfuient sur une esplanade, quand soudain la créature débarque… et se met à engloutir Hud, le pauvre caméraman. La caméra étant indigeste, le monstre la recrache. Rob la récupère, et se retrouve seul avec sa copine sous un pont, qui finit par leur tomber dessus, laissant apparaitre les images qui avaient été filmées 6 mois plus tôt sur la même cassette, quand ils étaient en train de passer une superbe journée à la fête foraine après avoir vu sur Allocine qu’il n’y avait rien au cinoche.