Revue de presse, coup de stress

Ai acheté aujourd'hui le numéro de juillet-août du Magazine des Livres - qui bénéficie enfin d'une couv' lisible - et dont je vous parle dès demain. Au programme : entretien avec Frédéric Beigbeder, enquête sur les nègres littéraires, focus sur l'Académie française.
Le vendredi, c'est aussi l'occasion pour le Figaro de publier un article sur une des facettes du roman français : cette semaine, après les "réalistes" et les best-sellers, c'est au tour des "amuseurs" (personne n'aurait pu trouver un meilleur qualificatif ? - ça fait vraiment animal de foire) d'être dévoilés aux lecteurs estivaux. Mais de dévoilement, il faudra se contenter d'un vague état des lieux un peu superficiel et sans grand intérêt littéraire, sans parler de la réduction douteuse d'écrivains à des qualificatifs fourre-tout.
Enfin, l'affaire du moment, celle dont toute le monde parle, celle qui éclipse Darfour et Litvinenko, celle même qui fait de l'ombre au sacro-saint Tour de France, c'est la sortie du dernier Harry Potter (pour de bon), demain à partir de 00h00. Alors que des fuites ont eu lieu sur le tragique destin du héros binoclard, les fans, plus impatients que jamais, se préparent à faire la queue de bonne heure pour se procurer l'objet de toute leur attention : Harry Potter and the Deathly Hallows.
Et alors qu'ils dévoreront ce week-end le pavé tant chéri, mon quotidien sera fait de saines lectures (Journal d'un vieux dégueulasse, de Charles Bukowski ; le diptyque "Octave Parango" que composent 99 francs et Au secours pardon) et d'écriture (seconde partie de mon article sur Le cœur est un chasseur solitaire, article sur le dernier Magazine des Livres et plein d'autres choses, for your eyes only). Pas le temps de souffler quoi.
La littérature est décidément mon sport cérébral préféré.