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De nouvelles habitudes plutôt qu'un régime

Par Marieclaude

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Crédit photo : Computix/FlickR

Avec l’arrivée de la nouvelle année, il peut être tentant de prendre la résolution de perdre du poids. Mais pour véritablement se « refaire une santé », il serait préférable d’améliorer ses habitudes de vie – incluant l’alimentation - de façon durable, plutôt que de suivre un régime particulier.

Tant le Groupe d’action sur le poids ÉquiLibre que l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) sont formels à cet égard : il faut adopter une approche globale, combinant l’adoption progressive et à long terme d’habitudes alimentaires plus saines à la pratique d’une activité physique, de même qu’à des moments de détente.

L’obsession du poids et de l’image corporelle

Parce que 33 % des Québécois présentent un excès de poids et que 14 % sont obèses1, la résolution de perdre quelques kilos paraît appropriée à première vue.

Or, le désir de garder la ligne tend à devenir une préoccupation excessive au Québec, selon Fannie Dagenais, diététiste-nutritionniste à l’ÉquiLibre. « Les données indiquent que près de 50 % des femmes de poids normal souhaitent maigrir2, 70 % des adolescentes font des efforts répétés pour maigrir ou contrôler leur poids3, et le tiers (33 %) des fillettes de neuf ans a déjà tenté de perdre du poids», indique-t-elle.

À cet égard, l’organisme incite les gens « à mettre de côté les critères de beauté de notre société pour ainsi mieux respecter les différents formats corporels qui y sont naturellement présents ».

Parallèlement, un sondage mené en 2003 par l’ASPQ, auprès de 399 Québécoises4 et portant sur produits, services et méthodes amaigrissants (PSMA) qu’elles utilisent, s’avère tout aussi éclairant au chapitre de l’obsession du poids :

  • 37 % des femmes qui utilisent des PSMA ont un poids normal;
  • 43 % tentent de maigrir plus de deux fois par année (dont quatre fois, pour 13 % d’entre elles!);
  • 39 % ont commencé à se préoccuper de leur poids avant l’âge de 19 ans.

Résultats mitigés des régimes restrictifs

Des études confirment de plus en plus les limites des régimes restrictifs pour perdre du poids de façon durable. Récemment, des chercheurs de Boston ont publié une étude5 démontrant que quatre régimes alimentaires en vogue aux États-Unis s’avéreraient peu ou pas efficaces à long terme. Réalisée de 2000 à 2002 auprès de 160 personnes souffrant de surpoids, l’étude portait sur les régimes Atkins (faible en glucides), Ornish (végétarien), Weight Watchers (basse teneur en calories) et Zone (équilibre des macronutriments tels les protéines, glucides et lipides).

Après un an, les chercheurs ont observé une réduction de plus de 5 % du poids chez 25 % des participants, et de 10 % chez 10 % des sujets. Ces pertes modestes de poids sont survenues sans distinction du régime suivi.

Selon les auteurs, l’efficacité mitigée des régimes dépend en bonne partie de « l’effet yo-yo », de même que dans le taux d’abandon des régimes.

Bonne journée,

Marie-claude

Martin LaSalle – PasseportSanté.net


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