Après un splendide 1995 l’année dernière avec un gros potentiel et un 1989 à parfaite maturité cette année, c’est au tour du 1998 en ce mois de Novembre de nous livrer sa partition.
La robe est peu évoluée, foncée au centre du disque et augure d’une belle concentration.
Le nez d’intensité moyenne sur la terre humide, le fumé et le boisé se révèle peu à peu dans les verres.
En bouche, ce qui frappe très vite c’est la puissance tannique très importante, le vin est tout en muscle, dur à avaler.
Le boisé ressenti au nez est ici trop imposant, cela n’est en rien fondu et après 10 ans à mon sens inquiétant pour les années futures.
Il est clair que la structure est impressionnante sur ce Pomerol mais le plaisir à la dégustation est absent.
C’est une bien belle déception de gouter ce vin à ce stade aujourd’hui.
Un grand écart parfait avec son aîné le 1995.
En Pomerol j’avais eu une désillusion semblable l’année dernière avec La Fleur Pétrus, excellent sur 1995 et très décevant sur 1998.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble