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Histoire de docs

Publié le 19 novembre 2008 par Julie Pascau

Le café péda reprend les réflexions d'inter-cdi sur l'histoire des docs et des cdi pour alimenter la réflexion sur l'évolution de notre métier. Il est vrai que la disparition programmée des IUFM et la non-existence de cursus universitaires en documentation fait présager le pire (et le non remplacement en grande partie des docs qui partent à la retraite qui se traduit par la baisse du nombre de postes au capes!). D'autant plus que les reconversions de professeurs sans classe en documentalistes se renouvellent, on peut légitimement se poser des questions quant à notre avenir. Va-t-on être absorbés par l'info-com', va-t-on créer des cursus info-doc ou quoi? On voit qu'avec le rapport Patino et le socle commun, les professeurs-documentalistes auraient toute leur place à jouer dans la formation à l'info-documentation ou dans l'éducation aux médias. "Aujourd’hui, la FADBEN propose de créer un enseignement à la culture de l’information sous la forme d’un module cohérent, inscrit dans les cursus de tous les élèves de la 6ème à la Terminale, basé sur une progression et une évaluation définies des apprentissages". En gros, le débat se radicalise et on dirait qu'aujourd'hui il faut choisir entre se disciplinariser ou mourir... Pour conclure, ce message défaitiste, je vous encourage à lire l'édito d'Archimag

"c’est la crise. Partie de la finance, elle devient économique. Tremblons, elle s’annonce sévère ! Des crises, il y en a eu d’autres, avec leur lot de mauvais souvenirs. Les jeunes génération sont même le sentiment de n’avoir connu que la crise. Jamais sortis de la crise. Voilà qu’on y réentre ! Or, la mémoire de la profession de l’infodoc est marquée par la crise : crise récurrente d’identité et crises économiques. L’une n’est pas sans lien avec les autres. Dans les entreprises, ces dernières se sont à plusieurs reprises traduites par des coupes budgétaires. Premières victimes, les services de communication et de documentation. On tranche dans ce qui n’est pas directement productif. Alerte, cela va-t-il recommencer en 2009 ? Les arguments venus d’en haut pour resserrer les budgets de l’infodoc risquent de devenir menaçants. Ils seront étayés par diverses croyances : gratuité d’une information que l’on peut trouver en ligne, existence d’une technologie capable d’automatiser la collecte, le traitement et la distribution de l’information…Pour éviter le pire, il faut anticiper. Profiter de cette période de préparation ou de peaufinage des budgets 2009 pour faire valoir qu’il n’y a pas de coûts superflus, au contraire. À vos tableurs ! Montrez que la documentation, la veille, l’archivage papier ou électronique, s’ils ne produisent pas directement, n’en sont pas pour autant des dépenses inutiles. Que serait une entreprise sans gestion de la documentation de son activité, de ses services et de ses produits ? Sans veille dans un environnement flou où l’on a besoin de trouver des repères pour se développer malgré tout et innover ? Sans préservation, voire valorisation de sa mémoire ? Pourquoi cette crise n’apporterait-elle pas la preuve que plus de connaissance favorisera sa résolution ? Il est vrai que budgéter leur activité n’est pas le point fort des professionnels de l’infodoc, d’autant qu’ils n’ont pas forcément prise sur des données souvent aux mains des financiers de l’entreprise. C’est le moment d’aller frapper à leur porte, d’agir pour que l’achat d’information représente bien autre chose qu’une ligne quasi-anonyme dans des comptes annuels. Souquez ferme !"


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