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Pastasotto à la Pauline

Par Dorian

La mode est un concept que je maitrise mal et mal c’est peu dire. J’ai porté les jeans de ma marque préférée plus de dix après la disparation de la marque en question, faut dire que quand moi je m'attache, je m'attache ! c’est peu dire que la mode… Il faut dire que courir tête baissée dans le sens du vent ne m’a jamais vraiment amusé et puis en plus à chaque fois que j’ai essayé de m’y coller…

Je me souviens encore de cette fois où ado j’en ai eu assez d’être invisible pour les filles, je n’avais même pas la possibilité de tester ma capacité à ramasser les râteaux à la pelle, puisqu’elles ne m’entendaient pas, ne me voyaient même pas… à côté de moi l’homme invisible passait pour une star des sunlight sous une pluie de regards.


Heureusement, j’avais une amie, encore un signe de l’invisibilité ça d'avoir une fille pour amie… et à elle j’ai osé poser la question, cette question insensée pour moi, mais pourquoi elles ne me voient donc pas ? pourquoi ! Elle a juste répondu, tu devrais peut-être changer un ou deux trucs dans tes vêtements, tes pantalons et peut-être tes chaussures et d'ailleurs tes pulls et la veste justement... et moi qui était fier comme D'Artagnan de mes Doc Martin's, de mes baggys et de mes tee-shirts multizipés ramenés d'Angleterre, j'avais trouvé ça injuste, mais les filles aussi étant injustes j'avais juste répondu un alors vas-y aide moi dépité.


Et nous voilà dans un magasin de vêtements toutes mes économies en poche, je sacrifiais ce jour-là sur l'hôtel des filles au moins six mois de précieux vinyles, alors il fallait vraiment que ça paye ! Et nous voilà ressortant les bras chargés de paquets. Quand j'ai enfin fini d'enfiler mon nouveau costume de miel à fille, je me suis senti comment dire, curieux... Il faut dire que je me retrouvais avec un drôle de petit blouson à carreaux avec du poil de ragondin synthétique autour du cou, des santiags profilées, un jeans moulant et une chemise... que même ma mémoire a préféré oublier.

Et c'est comme ça que je devais aller au collège le lendemain.
Le problème c'est que même si j'ai toujours le pied délicat, il est aussi vrai qu'il est plus proche de la palme de phoque que du nez du Concorde et donc pour le faire entrer dans une santiag profilée... Ce jour-là j'avais atteins l'école après plusieurs heures de souffrance, mes pieds n'étant plus qu'une cloque géante après les 200 mètres qui me séparaient de mon but. Du coup quand j'ai monté les escaliers menant à la cour de l'établissement, on pouvait penser que je venais de chevaucher un cheval de trait pendant plusieurs jours ! Et forcément je me suis avachi sur le premier banc venu et j'ai essayé de prendre la pose la plus digne possible... j'ai essayé en tout cas. Et là j'ai commencé à voir des regards se poser sur moi, des regards de filles ! Et j'ai entendu leurs remarques, leurs t'as vu y'a un nouveau... une phrase qui n'a pas fait que du bien à l'homme invisible qui vivait encore en moi... leurs tu le connais toi ? comment on fait pour lui parler, t'y vas toi ? leurs chuchotements qui m'apparaissaient tels des cris de victoire... Si j'avais eu des pieds je crois que j'aurais sauté en l'air !
Malheureusement très vite après je me suis rendu compte qu'être visible ne suffisait pas et qu'un meuglement accompagné d'un tortillement de doigts ne permettait pas de les garder ces filles, mais juste d'apprendre à ranger les râteaux, mais ça c'est une autre histoire...
Tout ça pour dire que la mode... et c'est pareil pour la mode en cuisine, généralement je résiste, mais comme je ne suis pas non plus à une contradiction près finalement je craque... souvent quand la mode est passée depuis longtemps d'ailleurs... et voilà comment hier je me suis retrouvé à préparer des pâtes presque sans eau, des pastasottos, des pâtes cuites comme un risotto.


Pastasotto à la Pauline

Pauline est une des chefs de l’Atelier des chefs que j’ai eu la chance de croiser plusieurs fois et une de ses recettes m'a inspiré celle-ci
Ingrédients : 250g de mini-penne - 10cl de vin blanc - 50cl de bouillon de volaille - 4oignons nouveaux - 1gousse d'ail - 1 courgettes - 20g de tomates séchées à l'huile - 30g de pignons légèrement dorés - du basilic - de l'huile d'olive

Commencez en éminçant finement les oignons nouveaux, les tomates séchées, 4 ou 5 belles feuilles de basilic. Découpez en tout petits cubes la courgette. Hachez grossièrement les pignons et l'ail.
Mettez ensuite 1 càs d'huile dans une poêle à feu moyen et faites revenir l'oignon et l'ail jusqu'à ce qu’ils commencent à peine à colorer. Ajoutez alors les pennes et remuez bien, laissez une ou deux minutes, le temps que les nouilles soient bien enrobées d'huile, si certaines colorent un peu ce n'est pas grave au contraire.
Ajoutez alors le vin blanc remuez et laissez évaporer. Ajoutez ensuite environ un tiers du bouillon et couvrez. Remuez régulièrement. Dès que le bouillon a réduit ajoutez-en un peu et recommencez l'opération jusqu'à ce que les pâtes soient cuites.
Pendant ce temps mettez à chauffer à feu moyen dans une autre poêle 1càs d'huile d'olive, puis ajoutez la courgette et le basilic et laissez cuire à découvert jusqu'à ce que les courgettes soient pratiquement cuites. Ajoutez alors les tomates séchées et finissez la cuisson.
Quand les pâtes sont à point, ajoutez le parmesan, mélangez, rectifiez en sel si nécessaire, poivrez, couvrez et laissez hors du feux à couvert pendant 2 minutes.
Remuez alors les pâtes, versez par dessus le mélange aux courgettes, saupoudrez avec les pignons, quelques lamelles de parmesan et quelques petites feuilles de basilic.
Mangez de suite tout chaud.


Pastasotto de coquillettes qui rigolent au jambon

Ingrédients : 250g de coquillettes - 10cl de vin blanc - 50cl de bouillon de volaille - 1 bel oignon blanc - g de vache qui rit - 2càs de crème fraîche - sel et poivre – du jambon Rostello ou de York
Commencez en éminçant finement l'oignon.

Mettez ensuite 1 càs de beurre dans une poêle à feu moyen et faites revenir l'oignon jusqu'à ce qu’il commence à colorer. Ajoutez alors les coquillettes et remuez bien, le temps que les nouilles soient bien enrobés de beurre, laissez une ou deux minutes, si certaines colorent un peu ce n'est pas grave au contraire.
Ajoutez alors le vin blanc remuez bien et laissez évaporer. Ajoutez ensuite environ un tiers du bouillon et couvrez. Remuez régulièrement. Dès que le bouillon a réduit ajoutez-en un peu et recommencez l'opération jusqu'à ce que les pâtes soient cuites.
Quand les pâtes sont à point, ajoutez la vache qui rit et la crème fraîche, mélangez, rectifiez en sel si nécessaire, poivrez, couvrez et laissez hors du feux à couvert pendant 2 minutes.
Déposez le jambon sur les assiettes et ajoutez les coquillettes et mangez de suite tout chaud.
Et si vous voulez d'autres idées de pastasotto n'hésitez pas à passer par exemple chez Loukoum, Emilie, Tiuscha, Bolli's Kitchen ou à la laisser vos propres liens et vos recette ! Et si vraiment vous voulez rester fidèle au risotto, passez donc voir chez Réquia son dernier à moi il me fend le cœur et à vous ?
Mais pourquoi, balade je buis balade comblètement balade… est-ce que je vous raconte ça…


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