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Supplément de fraternité

Par Philippe Di Folco
"Ainsi en citant ces crédits on rejoint une forme de foi et de retrouver cette confiance en soi et en l'Autre qui manque tant à nos coeurs désirants (cette idée du peuple, du collectif, permettant l'explosion de nos individualités en autant de moments stellaires).
Beau passage, belle idée : quelque chose qui tiendrait d'un retour rousseauiste/diderotien, idéal,  à la tribu fusionnelle, à  l'absence de limite entre le tien et le mien. Je suis sûr que tu as, toujours, en toi, en tête, et au coeur aussi, le Supplément au Voyage de Bougainville. Un texte de référence absolu, total, visionnaire aussi, puisqu'il prédit notre situation, celle que tu décris bien."
Quittant à l'instant un professeur de l'Université Jules Verne en Picardie. J'aime décidément fort cette région, ce "pôle" comme ils disent : proche de Paris, je vais m'y rendre plus souvent à l'avenir. A 100 kilomètres de la méchante capitale, on y respire un air frais et singulièrement, on y pense autrement, à contre-courant, avec ce je ne sais quoi de résistance. Il faut sans doute recultiver son jardin côté nord-ouest. Le bon cap, quoi.
Je te disais, cher Jean-Philippe, citant dans l'esprit Borges, "Huxley venait de Wells et de Stevenson qui tous deux venaient de Diderot qui venait de Sterne" : et c'est ainsi que le pôvre imaginaire de Michel H. ne vient bien que de quelque part soit l'Amerthûme (mais non d'une utopie vivifiante car acceptée), que cette oblation dans une généalogie nécessaire à l'élaboration de tout projet littéraire ou fictionnel cohérent, le rend pour ainsi dire insipide, futile, dérisoire. J'abhorre (donc) chez cet écrivain contemporain l'apostasie, le renoncement et le mercantilisme hypocrite : ce "trickster" pue de la gueule, ferme.

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