Magazine Aventure/action

Avant-première: X-Men Origins: Wolverine

Par Kinoo
avant-première: X-Men Origins: Wolverine
Premier spin-off de la saga initiée au cinéma par Bryan Singer, X-Men Origins : Wolverine permet à Hugh Jackman de retrouver le plus charismatique des mutants pour un film d’action bourrin et efficace. Egalement producteur, l’acteur australien a confié la réalisation à Gavin Hood, dont le film Mon Nom est Tsotsi lui avait tapé dans l’œil. Et il faut avouer que le cinéaste s’en est plutôt bien tiré dans la mesure où il délivre un grand spectacle explosif au taux de testostérone très élevé. De l’enfance de Logan à l’inévitable opération qui fera de lui Wolverine, le scénario couvre beaucoup d’étapes en 1h45, une durée assez limitée qui confère à certaines scènes un sentiment de bâclage ou de trop vite expédiées et les raccourcis faciles sont légion. Mais au moins, on ne s’ennuie pas. Les scènes d’action sont réellement impressionnantes même si parfois un peu too much à l’image de la scène confrontant la moto à l’hélicoptère. Les combats sont prenants, cool et bien filmés (l’assaut d’un bâtiment par la Team X au début du film). Un ensemble sympathique malgré des effets spéciaux inégaux, à savoir des incrustations souvent trop visibles ou des plans un peu brouillons. Passons aussi sur les dialogues quand même pas très inspirés et qui reprennent pas mal de clichés du genre.
avant-première: X-Men Origins: Wolverine
Côté personnages, il y a de quoi faire ! Les scénaristes ont inséré un maximum de mutants pour le plus grand plaisir des fans. Ainsi, on retrouve bien sûr Hugh Jackman qui semble toujours bien s’éclater à sortir les griffes dans la peau de Wolverine, et il le fait toujours aussi bien (même si j’ai trouvé qu’il avait moins d’humour, mais c’est normal vu ce que son personnage traverse ici). Face à lui, Liev Schreiber interprète son frère ennemi Victor Creed (qui deviendra par la suite Dents de Sabre) et demeure toujours très convaincant. Ryan Reynolds incarne avec humour Deadpool, un ninja qui manie les sabres et les jeux de mots comme personne (mais qui est totalement dénaturé dans la seconde partie du film, j'entends déjà les fans rugir), tandis que Taylor Kitsch enfile le costume trop classe de Gambit (que les fans attendaient depuis trois films). Hélas, leurs temps à l’écran font plus figure d’apparitions que de véritables rôles, mais c’est le prix à payer quand on veut mettre le plus de mutants possibles dans 1h45 de film.
Enfin, que ceux qui s’inquiétaient de la présence de Cyclope dans le film se rassurent, la continuité chronologique est parfaitement assurée avec les films de Bryan Singer grâce à un caméo fort sympathique à la fin du film. Au final, X-Men Origins : Wolverine est un blockbuster calibré, imparfait mais qui remplit totalement son rôle de film pop-corn. Tout de même loin de la perfection d'un The Dark Knight ou de la fougue d'un Iron Man, ne boudez cependant pas votre plaisir si vous avez aimé la trilogie originale. PS : Restez bien jusqu’à la fin du générique pour un petit bonus qui laisse augurer l’adaptation des aventures de Wolverine au pays du Soleil Levant qui avait cartonné en librairies.
Sortie en Salles: 29.O4.O9
avant-première: X-Men Origins: Wolverine

Retour à La Une de Logo Paperblog