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Chronique DIM

Publié le 27 avril 2009 par Jmichel
DIM a bâti son succès sur le boom du collant et sur la pub vantant une femme libre, drôle et séductrice : c’était les années 60.
Aujourd’hui ce n’est plus qu’une marque qui sous-traite la production à des usines délocalisées et qu’un fonds américain cherche à rentabiliser au maximum.
novembre 2005
Sara Lee vend ses activités de textile en Europe (14.000 salariés) au fonds américain Sun Capital Partners qui annonce qu’il a l'intention de "réduire les coûts de production". Dans le lot : la marque DIM.
mai 2006
Annonce d’un plan social en France, 20% des salariés touchés, fermeture du site de Château Chinon (Nièvre).
juin 2006
Annonce d’une stratégie d’« ouverture de magasins [qui] constitue une des pistes pour développer Dim sur ses marchés actuels et l'installer dans de nouveaux pays (Brésil, Russie, Inde et Chine, etc.). »
décembre 2007
Nouveau patron en provenance de Procter & Gamble
septembre 2008
Kindy reprend la licence des chaussettes Dim et va assurer la conception, la fabrication (à l’étranger) et la distribution de l'ensemble de la gamme de chaussettes.
octobre 2008
Dim annonce sa décision d'arrêter la production de lingerie à Autun (Saône-et-Loire), son unique usine en France.
Lors de son inauguration il y a six ans, l'usine de lingerie Dim d'Autun était vantée comme "l'atelier de l'avenir", se souviennent les salariés.
Conclusion : achetez BleuForêt, fabrication française de la société Tricotage des Vosges, qui fabriquait pour Dim chaussettes, bas et collants.
BleuForêt, la marque du patron qui résiste.
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