Green Day 21st Century Breakdown

Depuis le 15 mai, le nouvel album de Green Day, “21st Century Breakdown” est disponible partout. Une date unique, sortie mondiale, tous supports, savamment orchestrée par Reprise/Warner, la maison de disque du groupe.
Un présence énorme sur l’ensemble de la toile, dans les magazines, les communautés des amateurs de musique, Green Day est partout. Et déjà en chemin pour faire un carton. L’album est magnifique, porté aux nues par l’ensemble des critiques et les fans. Après avoir récolté des dizaines de récompenses depuis le début de leur carrière (Grammy Awards, American Music Awards, MTV Awards etc), BIllie Joe Armstrong et ses potes pourraient bien rencontrer avec cet opéra-rock un succès comparable à “American Idiot” leur précédent album, sorti en 2004, écoulé à 14 millions d’exemplaires dans le monde.

Green Day nous propose un album comptant une love story urbaine dans un contexte embrasé, un artwork tout en tags, ses grosses guitares et ses cocottes habituelles, tout en allant lorgner épisodiquement sur les mélodies des Beatles, les sons de guitare de Queen, les pianos de John Lennon et même la diction de Paul McCartney. Un cocktail explosif qui rend vite accroc.

Un groupe punk qui vend des millions d’albums, tel est l’exploit qu’aura réussi Green Day en 22 ans de carrière, même si les vrais “keupons” auront vite fait de dire que Green Day, ce n’est plus du punk.

C’est en 1994 que Green Day explose avec “Dookie” (troisième album du groupe mais premier sur un important label). Un album blindé de tubes, un must have dans toute audiothèque.

A cette époque, et avant d’atteindre les 15 millions de ventes (!!) dans le monde, Green Day était un petit trio punk rock de Berkeley (California) avec un leader allumé tatoué piercé, tenant sa guitare sur les genoux, comme tout bon punk qui se repecte.

C’est d’abord le titre “Longview” qui a fait péter l’airplay de Green Day aux USA. Souvenirs.

Ah… Billie Joe et son micro scotché, le coup tendu et les yeux exorbités telle une tortue électrocutée. Avec la vidéo de “Basket Case”, Green Day explose sa diffusion et sa renommée sur l’international. C’est parti pour la gloire.

Les 3 albums qui suivent Dookie (Insomniac, Nimrod et Warning) rencontrent un succès moindre, même si, avec le titre “Good Riddance”, ballade acoustique et sarcastique, le groupe franchit un nouveau pallier en étant programmé sur les radios même les plus grand public.

5 ans après “American Idiot” donc, en 2004, Green Day s’envole à nouveau dans les charts. Une longue attente qui en valait le coup.
Après une semaine dans les bacs physiques et digitaux, “21st century breakdown” est d’ores et déjà NUMERO UN aux USA, en Angleterre, France, Canada, Japon, Norvège, Danemark, Belgique, Argentine, Mexique, Corée du Sud, Suède, Afrique du Sud et Nouvelle-Zélande, en attendant les chiffres des autres pays.

Moi je dis, ça calme.

Et je vous propose d’écouter l’album là.

Pour l’acheter, je vous ai trouvé le meilleur plan de la toile. 6,99 € chez 7digital cette semaine. Y’a des caipirinhas qui sont plus chères que ça (dixit Fabrice Nataf) et croyez-moi, vous allez consommer cet album bien plus longtemps qu’un cocktail.

Merci qui ?