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cinéma: Anges & Démons

Par Kinoo
cinéma: Anges & Démons
Faire mieux que l’infâme navet qu’était le Da Vinci Code en 2006 n’était pas une tâche difficile au vue de l’extrême médiocrité de la chose. Avec Anges & Demons, le réalisateur Ron Howard a donc décidé de revoir sa copie en accélérant le rythme et en dirigeant ses acteurs. Mais ça ne suffit pas pour en faire un incontournable. Tom Hanks est de retour dans le rôle de Robert Langdon, avec une coupe de cheveux pas aussi ridicule cette fois-ci. Le Vatican fait appel à lui, à contrecœur, pour tenter de déjouer un complot terroriste visant à assassiner quatre prêtres et à faire exploser la Cité. Il sera aidé dans sa mission par une physicienne italienne (incarnée par l’israélienne Ayelet Zurer, bien plus convaincante qu’Audrey Tautou) et par le prêtre irlandais joué par un efficace Ewan McGregor. Le rythme du film est cette fois-ci beaucoup plus effréné, les scènes de dialogues, interminables dans Da Vinci Code, sont réduites et les scènes de bravoure sont bien réparties durant le long-métrage. Esthétiquement, c’est d’ailleurs plutôt joli. Les reproductions des décors du Vatican sont concluantes (surtout quand on sait que l'équipe de tournage n'a pas été autorisé à filmer dans l'enceinte du Vatican) et les costumes sont réalistes et riches en détails.
cinéma: Anges & Démons
Le film demeure pourtant une déception tant la réalisation manque de peps, le minimum syndical est de mise pour la majorité des plans du film et même la musique de Hans Zimmer ne parvient pas à élever le niveau. Les dialogues sont pauvres et parfois risibles, avec la fâcheuse tendance à placer une note d’humour placé à un moment qui n’en réclamait pas. Quand aux retournements de situations à la Cluedo, on les voit venir à des kilomètres à la ronde, même pour ceux qui n’ont pas lu le livre. Au final, Anges & Demons est un thriller honnête et tout de même plus réussi que son prédécesseur, mais qui manque sacrément de personnalité. Je n’ose même pas imaginer quel perle ça aurait donné si les scripts avaient été confiés à des réalisateurs comme David Fincher. Quel gâchis !
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