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Par Gerry14

Le cinéma français se fait fainéant. Même topo pour « Incognito » ou « Romaine par moins 30 « : le pitch séduisant et laissant espérer moult situation donnant lieu à des éclats de rire est malheureusement sous-employé dans chacun des scénarios.
La mise en scène est aussi égale, sans personnalité et manquant de rythme.
Il reste cependant le minimum requis niveau sourire et le plaisir des acteurs : Sandrine Kiberlain dans « Romaine », les débuts de Bénabar, juste et sobre, et la bonne surprise de voir enfin Franck Dubosc hors de la caricature dans « Incognito ».

Les américains, comme chaque printemps -et cela durera tout l’été- nous livrent leur lot de super héros. « X-men Origins » nous conte l’histoire du toujours aussi sexy Wolverine-Hugh dans un film bancal, efficace mais touchant parfois le ridicule, surtout dans les scènes romantiques kitschissimes.
La surprise vient du « Star Trek » de J.J. Abrams, décidément idéal pour ressusciter les vieilles séries télé. Après avoir livré le meilleur -et de loin- volet des Mission Impossible au cinéma, le réalisateur signe un film de SF brillantissime, ultra maitrisé techniquement autant qu’au niveau scénaristique et offrant, cas rarissime dans la SF, de vrais personnages et de vrais personnages.

L’Angleterre nous régale avec un « Good Morning England » énergique et hilarant sur les radios pirates des années 60, avec une galerie de caractères impeccablement interprétés par des pointures.

Et puis, il y a les rares films présentés à Cannes et sortis en salles dans la foulée.
Si Almodovar est reparti bredouille du festival, le public devrait lui offrir le succès que ses « Etreintes Brisées » méritent. Pénépole Cruz y est absolument splendide.
A Cannes, cette année, les stars d’autres domaines sont venus chercher la légitimité cinématographique.
Ce fut le cas d’abord pour Johnny Hallyday qui, malgré une filmographie pleine peine souvent à trouver le soutien des critiques et, surtout, du public.
Chose qui devrait être réparée avec « Vengeance », œuvre crépusculaire et violente au rythme indolent de Jonnie To où le chanteur mythique joue de belle façon avec une intériorité encore jamais exploitée.

Puis Eric Cantona lui a emboité le pas avec « Looking For Eric » de Ken Loach, chantre du cinéma social anglais. Le vrai héros du film n’est pas le Eric qu’on a voulu nous faire croire mais cet employé des postes voulant reconquérir son ex-femme et aux prises avec des beau-fils à problèmes. Cantona, d’abord régulièrement à l’écran, s’éclipse en milieu de film et on assiste à un passage du drame social à la comédie loufoque sympathique mais étrangement décalé chez Ken Loach.
C’est le petit point faible du film et on regrette que le champion sportif n’ai été plus employé tellement Canto en impose. Il est immense. De grands rôles l’attendent.



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