genre: épouvante
année: 1960
durée: 1h15
l'histoire: Janice Starlin dirige une société de produits de beauté au bord de la faillite. Obsédée par son apparence et désirant sortir sa société du gouffre financier, elle s'injecte un sérum qui permet une régénérescence des tissus humains. Dans un premier temps, Janice rajeunit, mais peu à peu, elle se métarmorphose en guêpe.
la critique de Eelsoliver:
Vive le cinéma bis de Roger Corman! Et oui, ce réalisateur est le roi de la série B horrifique avec des monstres improbables.
Allez, quelques titres pour le plaisir: l'attaque des crabes géants, le monstre de la mer hantée et la petite boutique des horreurs...
Souvent, ce sont des films sympathiques mais surtout des nanars fauchés avec des créatures tenues par quelques ficelles.
La femme guêpe appartient donc à cette catégorie des navets horrifiques des années 60. En même temps, Roger Corman choisit une actrice qui sera l'égérie de ses productions, Susan Calbot.
Dans la femme guêpe, en anglais, the wasp woman, Susan Cabot interprète donc Janice Starlin, une ancienne mannequin reconvertie dans l'univers de la cosmétique.
Malheureusement, sa société est en faillite, et seul un miracle pourra sauver son entreprise. C'est alors qu'un scientifique lui propose un sérum révolutionnaire.
Janice teste le sérum sur elle et les effets sont immédiats: Janice semble avoir rajeuni de 20 ans. Malheureusement, ce nouveau sérum, produit à partir d'enzymes de guêpe, la transforme peu à peu en monstre sanguinaire.
Dans la femme guêpe, la créature de service attaque peu souvent. Et ce n'est pas plus mal tant le costume de la créature prête à sourire.
Le film de Corman joue évidemment sur le succès de la Mouche noire. Mais la comparaison s'arrête bien là.
La femme guêpe est vraiment une grosse purge.
Ce n'est même pas drôle à regarder. Et c'est également assez mal joué. En résumé, un navet horrifique dont Corman a le secret mais il réussira tout de même à faire éditer son film en dvd. Pas folle, la guêpe!
Note: 03/20