Vendredi de congé, envie de voir un nouveau film. Je regarde les horaires cinéma, main devant les yeux et doigts écartés, de crainte de constater encore une fois l’état désolant du cinéma à Québec.
Craintes confirmées. Il y a bien le nouveau OSS 117, mais Epicure veut le voir aussi, donc ce ne sera pas ça. Sinon, les nouveautés montrent un film crétin pour ti-culs (G-Force), un film d’horreur crétin pour ados (Orphan) et un film crétin pour tous (The Ugly Truth). Tous en version doublée, évidemment. Je me rabat donc sur les films à l’affiche depuis quelques semaines et je remarque le titre “Démineur” dans la liste. Démineur, c’est la version française de The Hurt Locker, un drame de guerre de Kathryn Bigelow qui a obtenu récemment la cote rare de 97% chez Rotten Tomatoes. Je l’attendais avec impatience. Démineur est à l’affiche au Clap à raison de deux projections par jour. Pathétique.
Je me souviens d’une époque où je voyais de un à deux films par semaine au cinéma. Cette année, je crois en avoir vu une douzaine depuis janvier. Ce n’est pas sans avoir essayé pourtant. J’adore m’installer confortablement devant un grand écran, voir quelques bande-annonces et me perdre dans un autre univers pendant deux heures. Sauf que les programmeurs de salles de Québec ne me laissent pas grand choix avec leurs sélections destinées à la masse et son frère en déficit d’attention.
Heureusement, il y a la télé qui déborde de contenus originaux et divertissants. Je viens de terminer la 1ère saison de Battlestar Galactica et j’ai été super impressionné par sa qualité. Rien à voir avec la série originale! J’ai aussi terminé la seconde de The Wire, une série policière magistrale de HBO. Je débute Battlestar 2 et baigne présentement dans Lost 3 (pas mauvais) et Arrested Development (très bon), avec la troisième de Weeds, la seconde de 30 Rock et les premières de In Treatment et Curb Your Enthusiasm en attente. Sans oublier les sorties prochaines de la première de Dollhouse et la troisième de Dexter. Et je n’ai toujous pas vu les Sopranos. Ouf!
À bien y penser, fuck you cinéma. Pas besoin de toi. Un bon livre et quelques épisodes de Battlestar feront mon vendredi!