Nouvelle expérience dans le domaine de la communication via le réseau Twitter, qui au moment où nous écrivons ces lignes, éprouve de sérieuses difficultés. Et c'est l'auteur Philippa Gregory qui va donc s'occuper de découper son roman en tranches de 140 signes, pour le diffuser sur le réseau social, à travers le personnage principal de son livre, Elizabeth Woodville. (lien indisponible pour l'heure)
À compter du 11 août, on pourra ainsi consulter les twits de cette héroïne, dès 17h, jusqu'au 17 août, puisque la date de sortie du livre sera le 18 août dans toutes les bonnes librairies et même ailleurs des États-Unis. The white queen est le premier roman d'une série qui se déroulera durant La guerre des roses, et raconte les ambitions d'une femme décidée à accéder au pouvoir, avec en trame de fond la présence de son fils en prison.
Et faire d'un livre de 150.000 mots un roman qui sera contenu sur Twitter n'est pas vraiment chose aisée, explique Gregory. Car les twits demandent autant de discipline qu'un haïku, tant dans la concision que la pertinence. « Cela ressemblait plus à l'écriture d'un poème qu'à de la prose. Et certains de mes twits me semblaient plus tranchés que la prose du livre lui-même », explique-t-il.
Pour exemple, cette phrase qu'il affectionne tout particulièrement : « If my mother were not a witch, and the descendant of the goddess Melusina, I think none of this could ever have happened to me. But it did. »Bon comme du bon pain.
Une agence de marketing a travaillé sur la série de twits de Gregory, pour tout à la fois parvenir à une réécriture adaptée de son oeuvre, mais également tenter de comprendre quels sont les enjeux et les expérimentations possibles avec cette nouvelle forme d'expression.