« Twilight ne se verra pas attribuer un Pulitzer de sitôt, mais sa capacité à vulgariser la lecture comme plaisir est remarquable », note un groupe de réflexion. Car personne n'est dupe : la substance littéraire du livre est somme toute assez médiocre. Que ce soit dans leur structure ou leur style, les livres n'ont rien de sophistiqué et en ce sens, restent assez proches de ce que Harry Potter avait pu offrir au public.

Bram Stocker, qui ressuscita les vampires en son temps, pourrait grincer des canines à l'idée que ces créatures soient changées en suceur de navets. Et pourtant, les 70 millions de livres vendus à travers le monde pour 2009 ont rencontré leur public. De quoi relativiser plus encore les chiffres du piratage d'ailleurs ? « En plus de cet exercice de lecture, l'histoire d'amour entre Edward et Bella a également favorisé la créativité, à travers des sites de fans dévoués, des fictions rédigées ou encore des productions artistiques. »
Et le groupe de préciser que cette vague de fiction populaire mérite bien les remerciements des parents et des enseignants, « et de toute personne qui se soucie de notre avenir ».
Chapeau bas, donc.
Même si ça coûte.