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La nba reprend ses droits

Publié le 04 novembre 2009 par Www.streetblogger.fr

Depuis Mardi 27 octobre, les Los Angeles Lakers ont remis officiellement leur titre en jeu. La NBA reprend ses droits et le moins que l’on puisse dire c’est que beaucoup d’observateurs voient les Lakers faire la passe de deux. Avec leur collectif presque inchangé, l’équipe phare de la cité des anges semble un ton au-dessus des Denver, Orlando, Boston, Cleveland, San Antonio ou autre Portland dans la course à la toujours aussi flashy bague de champion.

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L’intersaison a été rythmée par la valse des free-agents que tout le monde attendait et qui finalement n’a rendu que peu de résultats. A ce jeu, on a cru voir les Lakers perdre au change en laissant partir Trevor Ariza à Houston, jusqu’au moment où Ron Artest à rallié les rangs de son désormais ancien ennemi, Kobe Bryant. Même phénomène à Orlando qui voit partir en Hedo Turkoglu un joueur de devoir et un redoutable travailleur. Les Floridiens récupèrent gratuitement Vince Carter qui n’étaient plus très loin du fond du trou chez les Nets de New Jersey. La question est de savoir s’il arrivera à se fondre dans le collectif du Magic et s’il pourra rehausser son niveau de jeu à hauteur des ambitions de titres de sa franchise. Même question pour le dissipé Jason Williams qui vient en provenance de Memphis jouer le rôle de doublure de Jameer Nelson. Boston fait une bonne affaire en lâchant Stephon Marbury et en récupérant Rasheed Wallace. San Antonio perd l’assise défensive de Bruce Bowen qui a préféré partir à la retraite plutôt que de finir sa carrière dans l’oubli de Milwaukee et récupère un joueur complet et performant en la personne de Richard Jefferson. Detroit est en complète refonte de son collectif en engageant Ben Gordon et Charles Villanueva et en envoyant le fantôme blessé d’Allen Iverson à Memphis. Au passage, triste fin de carrière qui s’annonce pour ce meneur de génie qui se morfond depuis son départ de Philadelphie il y a deux ans. Autre joueur encore plus sur la fin, le Shaq qui s’en va courir avec son air balourd après un nouveau titre aux côtés de LeBron James à Cleveland. Pas mal de mouvements donc, mais assez pour inquiéter les Lakers ?

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Les deux équipes les mieux armées pour contester la suprématie Lakers, sont les Celtics de Boston et le Magic d’Orlando. Chez les verts du Massachussetts, Rasheed Wallace est venu renforcer le banc et permettra à l’entraîneur Doc Rivers, de pallier avec plus de confiance et de sérénité une défaillance d’une des trois têtes de son trident offensif, toujours formé de Kevin Garnett, Ray Allen et Paul Pierce. A la mène Rajon Rondo, semble de plus en plus affuté, tout comme Eddie House ou Kendrick Perkins à l’intérieur. Le collectif des Celtics qui a commencé la saison par trois victoires de haute volée semble un des plus solides pour surpasser celui des Lakers. A Orlando, Dwight Howard récupère Vince Carter et peut toujours s’appuyer sur le Français Mickael Pietrus, Jameer Nelson et Rashard Lewis pour l’adresse à trois points. Avec un cinq majeur très athlétique, Orlando pourra compter sur son banc et notamment l’intérieur Marcin Gortat en pleine phase de progression. Dans la même veine, on attend beaucoup de l’association LeBron James-Shaquille O’Neal, qui du haut des ses trente-sept ans devra soulager la superstar des Cavaliers de Cleveland. Avec O’Neal, James pourra se consacrer davantage à l’abattage offensif pour une équipe qui reste inchangée à l’exception de cette arrivée de poids. Toutefois on ne sait pas si elle pourra s’appuyer sur Delonte West bardé d’ennuis avec la justice.

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A l’ouest, Denver, San Antonio et Dallas paraissent en mesure de titiller les joueurs de Phil Jackson. A Denver, l’effectif de la franchise du Colorado n’a quasiment pas bouger et le duo Carmelo Anthony-Chauncey Billups après la mise en place et les réglages de la saison dernière, ralentis par la blessure de Melo, semble fin prêt pour manger les défenses adverses. Ils seront toujours soutenu par Kenyon Martin, à l’intérieur et le toujours très sulfureux Chris Andersen. San Antonio reste toujours un client aux plus hauts échelons des phases finales avec un scoreur en plus en la personne de Richard Jefferson, qui pourra notamment suppléer les blessures de Manu Ginobili. Le problème de la franchise texane, est la vieillesse d’un effectif arrivé depuis longtemps à maturité. Un atout autant qu’un défaut face à de jeunes équipes plus dynamiques comme par exemple Portland. La franchise de l’Oregon fait figure de trouble-fête avec Brandon Roy, Greg Oden drivés par l’expérimenté et talentueux André Miller pour organiser les débats. Malheureusement les Blazers devront se passer des services du jeune français Nicolas Batum pour quatre mois suite à une blessure à l’épaule. Dommage quand on sait que l’ancien joueur du Mans avait accompli une pré-saison prometteuse dans le cinq majeur de Portland. Dernière équipe capable de jouer les premiers rôles, Dallas toujours emmené par Dirk Nowitzki et Jason Terry renforcés par les arrivées de Drew Gooden et Shawn Marion, l’équipe du bouillant propriétaire Mark Cuban a déjà accroché les champions en titre lors de leur troisième match de saison régulière. Preuve que l’ordre établi en NBA est loin d’être figé.

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Si on peut s’attendre à voir des équipes inattendues jouer en haut du classement, l’inconnue de cette saison concerne les joueurs en fin de contrat à la conclusion de la saison nouvellement débutée. Dans cette liste de futur free-agents on retrouve des noms ronflants comme Joe Johnson à Atlanta, LeBron James, Chris Bosh à Toronto, Joel M’Benga aux Lakers et surtout Dwayne Wade à Miami. C’est le cas de ce dernier qui suscite le plus d’intérêt, puisque la vedette du Heat est de plus en plus seul dans son équipe et tout le monde s’attend à voir D-Wade quitter la Floride en cours de saison dans un échange entre plusieurs franchises qui pourrait alors complètement changer les forces en présence dans la ligue. Excepté pour le King James qui devrait selon toutes vraisemblances aller au bout de son contrat avant de changer d’horizon l’été prochain, on devrait assister à des mouvements de grande ampleur jusqu’à la clôture des transferts fin février 2010.

On sent donc une variable émerger en faveur des Lakers en ce début de saison, mais les cartes sont loin d’être jouées. En attendant on peut déjà faire retentir une marche funèbre en l’honneur des morceaux de Milwaukee Bucks, Los Angeles Clippers, de Sacramento Kings, de Minnesota Timberwolves, de New Jersey Nets, d’Indiana Pacers ou de New York Knicks qu’on devrait retrouver éparpillé sur les parquets nord-américains.


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