îles en beauté

La presse prend le relais concernant Fort-Cigogne. Ronan Larvor du Télégramme interroge différents intervenants quant aux mesures envisagées pour préserver ce lieu classé monument historique. On en parle sur la côte et il est souvent rapporté que les nombreux plaisanciers investissent tout autant l'archipel avec leur lot de pollution. Oui, malheureusement nous n'avons pas tous cette culture maritime qui s'acquière au fil des années, ce respect des traditions chères à ce que l'on nomme la Belle Marine: heures de quart consacrées au nettoyage de la cale à la pomme de mât, corvée de peinture, carénage en lieux spécifiques comme le Port à sec de Concarneau devant aujourd'hui être certifiés dans une démarche de développement durable, non rejet à la mer des déchets en tout genre, courtoisie entre navigants. Justement, peut-être profiterions-nous de ce constat pour apprendre et faire évoluer les mentalités. Les instances politiques, les décisionnaires locaux, les CCI, les représentants  pédagogiques pourraient proposer des moyens, une logistique d'accueil plus visible dans les ports pour permettre aux plaisanciers de débarquer les encombrants. Il n'y a pas si longtemps sur terre, le tri sélectif faisait rigoler une partie de la population, et, encore certains, qui devaient ê tre ravis de parcourir le paysage des décharges où réfrigérateur et tas de sacs plastiques débordaient.

Ils planchent sur le sujet : "Le 30 octobre, lors de la septième journée de la Fédération française des ports de plaisance (FFPP) qui s’est tenue au Sénat, Yvon Bonnot, maire de Perros-Guirec et président de l’Association nationale des élus du littoral (Anel), a rappelé qu’une saine dynamique portuaire est un “atout majeur pour une collectivité” et que “celles qui savent prendre le risque d’un développement durable de leurs ports ne le regrettent généralement pas”. extrait du site Eco-nautisme.com et pour y lire le développement.

Une blague courait sur les navires marchands dans les années 80: à quoi reconnaît-t-on un cargo hollandais ? à ce que rien ne flotte dans son sillage. Une réputation de pingre qui aurait au moins eu le mérite de préserver les océans, car à la poupe d'autres nations traces d'huiles, cageots, bidons signaient le passage d' équipages peu scrupuleux. 

  

le Télégramme 02/11/09

article Le Télégramme 4/11/09 

collage Catherine Bayle