Associé aux orgies alimentaires des réveillons de Noël et du Nouvel An, le foie gras peut sembler néfaste à notre santé. De même, le nom de « foie gras » laisse à penser que ce mets serait à prohiber dans le cadre d’une alimentation saine et équilibrée. Mais contrairement à toute attente, le foie gras a non seulement une saveur unique, mais aussi de véritables vertus pour notre organisme !
A la fin des années 1970 et grâce aux travaux du Professeur Serge Renaud, on découvre l’importance de certains acides gras insaturés pour la prévention des maladies cardiovasculaires. On découvre alors que les habitants du Gers, de la Haute-Garonne et du Sud-ouest en général jouissent d’une mortalité coronarienne parmi les plus faibles et de la meilleure espérance de vie. Or, les habitants du Sud-ouest sont de grands consommateurs de graisse de canard, de foie gras et de confit. Serge Renaud et les chercheurs américains nommeront ce phénomène le paradoxe français.
Le foie gras est certes composé en majorité de graisse, mais 70% de ces acides gras sont insaturés, c’est-à-dire que les atomes de la chaîne carbonée ne sont pas tous saturés en atomes d’hydrogène. Contrairement aux acides gras saturés, ils exercent une action préventive des maladies cardiovasculaires sur la santé en limitant la présence du mauvais cholestérol.
Plus intéressant encore, le foie gras est une excellente source de vitamine B9. Précieuse pour l’équilibre de notre appareil cardiovasculaire, elle empêche l’accumulation dans les artères d’une substance toxique, l’homocystéine qui favorise l’apparition de l’artériosclérose.
Le foie gras est à ce titre un produit plutôt comparable à l’huile d’olive, déjà reconnue pour ses bienfaits, qu’aux rillettes ou au pâté.
En espérant vous avoir décomplexé pour les fêtes !
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