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2012 : La fin du monde à l'américaine

Par Lenmye

2012
(USA)
Réalisé par Roland Emmerich
Avec John Cusack (
Jackson Curtis), Chiwetel Eijofor (Adrian Helmsley),
Oliver Platt (
Carl Anheuser), Amanda Peet (Kate),
 Danny Glover (
Le Président), Thandie Newton (La fille du Président),
et Woody Harrelson (
Charlie Frost)
Durée : 2H40
Note : 14/20
2012 : La fin du monde à l'américaine
© Sony Pictures Releasing France

La petite histoire :
Les Mayas, l'une des plus fascinantes civilisations que la Terre ait portées, nous ont transmis une prophétie : leur calendrier prend fin en 2012, et notre monde aussi. Depuis, les astrologues l'ont confirmé, les numérologues l'ont prédit, les géophysiciens trouvent cela dangereusement plausible, et même les experts scientifiques gouvernementaux finissent par arriver à cette terrifiante conclusion.
La prophétie maya a été examinée, discutée, minutieusement analysée. En 2012, nous saurons tous si elle est vraie, mais quelques-uns auront été prévenus depuis longtemps...
Lorsque les plaques tectoniques se mettent à glisser, provoquant de multiples séismes et détruisant Los Angeles au passage, Jackson Curtis, romancier, et sa famille se jettent à corps perdu, comme des millions d'individus, dans un voyage désespéré. Tous ne pourront pas être sauvés...
Après le très décevant 10000 l'empereur du film catastrophe, Roland Emmerich est de retour,
et, une fois de plus, il vient tout démolir.
Après les extra-terrestres belliqueux, la planète qui se déchaîne, en 2012 les éruptions solaires vont nous mener à notre perte.

2012 : La fin du monde à l'américaine

© Sony Pictures Releasing France

La planète nous tuera tous. C'est le message que le cinéma nous envoie de plus en plus, en écho de tous les dérèglements climatiques. Roland Emmerich passe au niveau supérieur de la catastrophe après Le Jour d'Après, en revisitant  l'Arche de Noé.
Dans 2012, tous les standards scénaristiques habituels d'Emmerich sont présents: les américains qui sont toujours les premiers à découvrir les catastrophes à venir, père de famille divorcé moyen qui va réveiller le héros qui sommeille en lui (John Cusack), Président américain d'un héroïsme presque inimaginable, les personnages féminins très en retrait, un membre du gouvernement américain que l'on a envie de frapper (Oliver Platt), la Maison Blanche réduite en miettes (il adore ça le Roland!

2012 : La fin du monde à l'américaine
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Cependant malgré ses clichés, il parvient toujours à saupoudrer le scénario de quelques messages politiques et économiques comme l'euro fort, la montée en puissance de la Chine (Le Sud en position de force à la fin du Jour d'Après), qui réussissent toujours à susciter la réflexion. Même face à la fin de ce monde, nous ne serons pas tous logés à la même enseigne pour être sauver (le pouvoir d'un gros compte bancaire).
Mais je ne suis pas de ces pseudos cinéphiles purs qui aiment envoyer des tomates pourries à Monsieur Catastrophe
2012 : La fin du monde à l'américaine
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2012 : La fin du monde à l'américaine

© Sony Pictures Releasing France


Il est évident  que ce n'est pas du côté des personnages et du scénario, qu'il faut chercher la lumière. Même si les acteurs sont crédibles et convaincants (très bon Chiwetel Eijofor).
Elle arrive dans 2012, à travers le rythme et les images plus sublimes les unes que les autres. Même si le film comporte bien 20 minutes de trop, Emmerich mène bien sa barque. La mise en scène est brillante et millémétrée. Le rythme est soutenu même si la fin s'étire vraiment trop larmoiements (d'où ce surplus de 20 minutes).
Les faits respectent l'histoire contemporaine avec un président afro-américain par exemple (sauf le G20 qui est toujours G8), et même future (JO de 2012 interrompus), ce qui donne un réalisme effrayant à cette fin du monde.
Comme toujours avec le réalisateur allemand, les effets spéciaux remarquables permettent au spectateur de s'émerveiller (et oui!) devant des séismes impressionnants qui détruisent la côte ouest américaine ou le Vatican, ou encore des tsunamis qui submergent  les plus hauts sommets du monde. Une des scènes les plus belles du film est la transformation du Yellowstone en volcan géant : sublime!
 Ces images resteront parmi les plus belles du cinéma.
Avec 2012, Roland Emmerich nous propose un bon divertissement et ne réinvente rien. N'attendez aucunes surprises scénaristiques, vous serez déçus. Mais malgré une longueur un peu excessive c'est un film qui se regarde sans déplaisir et qui parvient tout de même à faire réfléchir.

Petit plus : un retour aux sources à la fin pour l'humanité lourd de sens...je n'en dis pas plus

2012 : La fin du monde à l'américaine
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