
Pourtant, la société accuse bien une baisse des ventes au cours des cinq semaines encadrant Noël, avec environ 8,5 % de baisses. Mais Simon Fox, directeur général du groupe HMV, à qui appartient Waterstone's endosse l'entière responsabilité. Il l'a dit. Sauf qu'il a aussi dit que dans ses boutiques, on ne trouverait plus de ces livres de stars, parce qu'il était temps de donner aux lecteurs ce qu'ils attendent.
« Il ne s'agit pas de revenir en arrière et de retourner à de poussiéreuses librairies antiques. Il faut construire une chaîne spécialisée qui sera pertinente dans un monde de Google et d'Amaon », clame-t-il. Et avec ses quelque 300 boutiques, l'impact peut être assez important.
D'autant plus que la contre-performance de Waterstone's s'éclaire un peu mieux quand on constate que le marché lui-même a accusé une baisse de 8,6 % (celle de Waterstone's serait plus proche des 8,9 % selon les analyses).
Alors dans tous les cas, finalement, rien de si catastrophique. Mais une intention ferme de proposer des livres de qualité et moins de paillettes et de strass...