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Microcosmos : Le Peuple De L'Herbe

Publié le 31 janvier 2010 par Olivier Walmacq

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Genre : Documentaire

Année : 1996

Durée : 75min

L'histoire : Une plongée dans le monde des insectes.

La critique de ClashDoherty :

Je me souviens, en 1996, à la sortie de ce film de Claude Nuridsany et Marie Pérennou (j'avais 14 ans), qu'un ami passionné d'entomologie (étude des insectes) avait été le voir et m'avait fortement encouragé à faire de même.
Alors qu'à l'époque, je n'étais vraiment pas fanatique des documentaires, notamment animaliers (ça a un peu changé aujourd'hui, mais ça n'est toujours pas un genre que j'adore).
J'ai suivi son conseil et j'ai donc vu, en salles, Microcosmos : Le Peuple De L'Herbe, et je dois dire que je n'ai pas été déçu.

Produit par Jacques Perrin (qui a depuis produit bien d'autres films du genre, comme Océans ou Le Peuple Migrateur), Microcosmos est un documentaire de 75 minutes, sans aucune voix-off, juste les images, prises avec une patience infinie, et nous montrant le monde des insectes comme jamais on ne l'avait vu alors. Prouesse technique ahurissante (filmer des insectes avec une telle précision relève plus du mérite que de filmer des manchots empereur sur la banquise ou un vol de flamants roses), le film nous présente, parfois avec beaucoup d'humour, coccinelles, araignées fourmis, papillons, chenilles, scarabées, guêpes et moustiques.
La séquence du scarabée repoussant sans cesse une boule de terre qui retombe est cocasse (le mythe de Sysyphe en version entomologique).
Voir une abeille butiner amoureusement une orchidée est touchant. L'araignée prenant une proie dans ses filets, angoissant. La pluie qui tombe, et chaque goutte capable de tuer ou de renverser une fourmi, terrifiant.

Tout est ramené à l'échelle des insectes ; durant les 75 minutes de ce film, qui commencent par une plongée totale (caméra fonçant vers l'herbe, se propulsant littéralement dans le monde des insectes), on devient un insecte, on vit avec eux.
Pas besoin de commentaires. Les superbes images et une belle musique de Bruno Coulais, ça suffit amplement. Le film est suffisamment long pour ne pas lasser tout en empêchant de se sentir frustré. Pour petits et grands, Microcosmos s'impose vraiment comme un des meilleurs documentaires animaliers qui soient. Son immense succès public et critique à sa sortie est vraiment mérité.   


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