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NBA 2007: Fausto - Litanie de retards

Par François Monti

C’est la faute à pas de bol. Le 4 septembre sortait aux Etats-Unis « Tree of Smoke » de Denis Johnson. Très impatient de le lire, j’ai d’abord vérifié que les libraires bruxellois ne l’avaient pas reçu : non, ils attendaient l’édition anglaise. Le 11 septembre, je passe commande sur amazon US. Le 13 septembre, le paquet est envoyé. Un autre paquet, envoyé le jour avant, est reçu une semaine plus tard. Un troisième, commandé un mois plus tard est aussi reçu. Pas de Denis Johnson. Le 2 novembre, je prends contact avec amazon. Le paquet est perdu. Ils me proposent de me le renvoyer « courant de la semaine prochaine ». Avant de répondre, je vais d’abord voir si les libraires locaux l’ont. Non. Mais mon fournisseur UK, oui. Et il l’envoie en 24 heures. C’est donc chez lui que je passe ma deuxième commande. Vendredi 9, toujours rien. On s’excuse : on n’a plus le titre en stock – en fait, je pense que la version britonne n’est pas sortie- et me rembourse la commande. Que faire ? Dans les bookshops de BXL, que dalle. Il me reste donc amazon France. Troisième commande, titre envoyé hier. J’espère l’avoir demain, mais la poste bruxelloise est partiellement en grève. C’est une malédiction. Tout ça pour dire une chose : le National Book Award, c’est pour demain (enfin, pour la nuit de mercredi à jeudi serait plus exact), et il y a un des finalistes que je n’ai pas lu. Catastrophe, c’est celui que j’attendais le plus. J’espère pouvoir vous en parler d’ici peu, mais j’aurais aimé le faire ce soir.

Bref rappel des nominés, dans mon ordre de préférence :

Jim Shepard, « Like you’d understand, anyway »
Lydia Davis, « Varieties of disturbance »
Mischa Berlinski, « Fieldwork »
Joshua Ferris, « Then we came to the end »

Peu de choses séparent les deux premiers, mais il y a un gouffre entre eux et les deux autres titres. Le Denis Johnson pourrait se trouver n’importe où dans la liste, mais si je me base sur ce qu’en a dit l’ami odot (il faut lire son papier), on a le vainqueur.

Meanwhile, ne pouvant passer mon week-end sur « Tree of smoke », j’ai mis en ligne mon premier texte substantiel pour auto-fission. Son intérêt littéraire est sans doute assez réduit mais il relate ce qui, in fine, m’aura sans doute fait prendre conscience qu’on pouvait aimer un livre au point d’en avoir une copie dans presque toutes les éditions publiées à ce jour.

Jeudi, si tout va bien, je vous parlerai ici même de John Barth. Ceux qui suivent devraient pouvoir deviner duquel il s’agit.


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