Magazine Cinéma

Sons of Anarchy: les derniers chevaliers

Par Nemosandman

On va faire court, tellement il y a d’articles sur le net concernant « SOA ». Mais s’il y a vraiment une série à ne pas manquer actuellement, il s’agit de Sons of Anarchy la dernière création du papa de l’extraordinaire The Shield: Kurt Sutter.
Au premier abord, la série peut paraitre comme un concentré de testostérone manichéen pour les p’tits graisseux et les p’tites graisseuses fans de Litteul Kevin mais c’est sans compter sur la finesse et l’intelligence scénaristique de Sutter qui a créé un véritable mouvement de montre suisse dramatique et une galerie de personnages tous ultra attachants même les plus secondaires. Les amoureux de The Shield ne sont pas dépaysés par cette galerie de vrais faux bad guys incarnés par un casting prestigieux utilisé à contre emploi. Au delà de l’immersion au sein d’un club de motards hors la loi au code de l’honneur digne des Yakuzas et à leur gestion de la crise économique mondiale, Sutter nous propose des exemples de dignité humaine aux moments les plus tragiques d’une vie. Ainsi des personnages secondaires deviennent des héros puissants et attachants dont les actes inspirent le respect et l’allégeance. (Mon préféré étant « Opie » qui dans la deuxième saison est digne de Kurosawa, grandiose et véritable samurai !)
C’est ce qui fait la force d’une série couillue qui transcende le courage et l’héroïsme tant au niveau masculin qu’au féminin. Du grand art délivré par un fin artisan. Une preuve encore que les vrais progrès en narration cinématographique se font nulle par ailleurs que sur le petit écran. On en reparlera !
Sons of Anarchy
PS: à voir en V.O. pour la voix de basse de Ron Perlman et les expressions fleuries du slang californien.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Nemosandman 140 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazines