« Ils ont beau se disputer de temps à autres, mon père prononcera Pauline toute sa vie
comme s'il dégustait une pomme d'amour sucrée. »
Rose a un secret. Son frère Nathan a « des araignées sur les poumons ». Elles grandissent et se multiplient. Nathan rêverait d'aimer rien qu'une fois. Rose aimerait pouvoir vivre rien qu'une fois.
L'écriture de Marie Chartes est élégante, sensible et profonde. Elle aborde la maladie, l'adolescence, le besoin de vivre, la culpabilité avec humanité, délicatesse et violence. Les mots brûlent de l'urgence ressentie par les quatre membres de cette famille dans l'attente.
L'espoir, l'inévitable, les prévisions, l'expectative, la mort, le désespoir, la colère, la rage, la tristesse mais aussi l'amour, les premiers émois, le désir, l'envie de vivre, la force, l'amitié, la vie. Comment l'écrire en 122 pages ? Marie Chartres l'a fait tout en ponctuant l'ensemble de chapitres aux intitulés qui nous kidnappent pour mieux nous laisser k.o. sur le carreau.
Tout simplement magnifique.
Extrait
« Je suis tout emmêlée, je le sais bien. Dans mon corps, il y a des noeuds partout et je crois que les autres le voient, même ceux qui ne me connaissent pas. Je crois qu'ils ont peur de m'approcher. Ils n'ont peut-être pas envie de passer leur temps à me démêler. Le désordre, ça fait peur. On n'y touche pas, on a peur de ce qu'on peut trouver en-dessous. ».
Lu dans le cadre de...
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Le blog de Marie Chartres, c'est ici
Par Theoma - Publié dans : Jeunesse - Communauté : Chronique de nos lecturesEcrire un commentaire 0 - Voir le commentaire - Voir les 0 commentaires - Recommander Précédent : 1984 – George Orwell Retour à l'accueil
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