Après la publication du rapport d'Attributor à propos du piratage des livres numériques, l'éditeur américain Harper & Collins ainsi qu'Harvard Business School Publishing ont choisi de recourir à la prévention du piratage et aux services de la société FairShare Guardian.
On ne peut nier que la Toile permet à des milliers de sites pirates de distribuer des livres illégalement. Un véritable problème de fond et un manque à gagner énorme estimé à environ 600 millions de dollars l'an passé (pour les seuls éditeurs américains).
Attributor considère que le piratage des livres représenterait 10% des ventes. La panique des éditeurs est peut-être provoquée par l'avancée de tels chiffres qui semblent toutefois un peu élevés. Ce qui paraît encore moins crédible c'est le système lui-même capable d'« [offrir] aux éditeurs une protection contre le piratage permanente en suivant plus de 35 milliards de pages ».
Attributor avait déjà convaincu Hachette de recourir à son système de protection, de même avec Macmillan et John Wiley & Sons. Attributor figure par ailleurs dans une liste de 30 entreprises qui devraient avoir un impact important sur l'industrie de l'édition à l'avenir.