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Ke$ha ou l’apologie de la zoophilie chez la jeunesse dorée…

Publié le 03 mars 2010 par Amcomingsoon
Ke$ha ou l’apologie de la zoophilie chez la jeunesse dorée…
En 2007, elle voulait être ta copine ; en 2008, elle embrassait ta meuf mais tout ça, c’est déjà dépassé. La nouvelle Teenager Queen venue tout droit des USA, elle se réveille en se sentant comme P.Diddy, se lave les dents au Jack Daniels et porte un $ dans son nom de scène –quelle classe-. Alors, au placard Avril Lavigne & Katy Perry ?
A moins d’avoir vécu sous un rocher durant les 6 derniers mois, d’aucun auront entendu l’addictif, et non moins infâme, titre « Tik Tok » (qui vient de squatter pendant une dizaine de semaine la première place du Billboard US) de la chanteuse américaine Ke$ha. Passionnée par la Guerre Froide et d’abord convaincue qu’une carrière universitaire s’ouvrirait à elle à la Belmont University, la gamine aux allures de prostituée ukrainienne mal dégrossée est pourtant dévergondée par Dr. Luke (Britney Spears, Avril Lavigne, Kelly Clarkson, Katy Perry, Flo Rida) et Max Martin (Pink, Britney Spears) à l’âge de 17 ans, lorsqu’ils la convainquent d’enregistrer son premier album « Animal » (paru en février 2010).
Incarnant aux USA le côté obscur d’une Taylor Swift (dont le succès tient toujours du mystère – ou du non-sens-), Ke$ha semble en tout point la version 2010 de ses déjà trop vieilles consoeurs canadienne (Lavigne) ou autre fille de pasteur (Perry). Physique décent et look improbable, attitude rebelle baignée de ridicule – ou d’une odeur d’alcool fermenté très présente sur son premier opus puisque toutes les chansons en sont imprégnées (cfr. Party at a rich dude’s house, le plutôt fun Dinosaur ou encore Take if Off )- et condescendance sonore nappée d’auto-tuner, l’ex-amie de Paris Hilton (référence) sert avec Animal un produit calibré destiné à la midinette en fleur et son ami homosexuel prêt à tout pour briller en clubs : de quoi nous faire regretter les diffusions de Sweet Sixteen sur Mtv ou la parution d’un deuxième single intitulé « Blah, blah, blah » qui porte très bien son nom…
A ceux qui lui préféreront pourtant, une Katy Perry en repos et enchaînant les collaborations (Starstrukk du groupe 3OH !3 ; If We Ever Meet Again de Timbaland) ou une Avril Lavigne présente avec Alice sur la B.O. du dernier Tim Burton (Alice in Wonderland), il faudra à nouveau s’armer de patience… ou d’une belle paire de Boules Quies.

En effet, impossible de ne pas décerner le prix du suspense à Avril tellement sa voix est hésitante. Elle y va? Elle n'y va pas? Oui, finalement elle se lance mais jamais sans trois tonnes d'écho et une bonne paire de fausses notes.

Quant à Katy, ses tenues raffinées et la justesse de son organe vocal lui ont permis pendant les quelques mois où l'on s'est intéressé à elle d'être comparé à Madonna. Malheureusement, avec l'avènement de Lady GaGa, Katy peut retourner prier autour de papa.
JB & AM

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