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Jimi Hendrix - Valleys of Neptune (2010)

Publié le 20 mars 2010 par Soulbrotha
Jimi Hendrix - Valleys of Neptune (2010)01. Stone Free
02. Valleys of Neptune
03. Bleeding Heart
04. Hear my Train a Comin'
05. Mr Bad Luck
06. Sunshine of your Love
07. Lover Man
08. Ships passing Through the Night
09. Fire
10. Red House
11. Lullaby for the Summer
12. Crying Blue Rain
Au premier abord, voir un "nouveau" disque de Jimi Hendrix près de quarante ans après sa mort fait forcément un peu flipper. Faire revenir des génies d'entre les morts donne rarement quelque chose de bon (voyez donc ce que Rita a fait de l'héritage de Bob Marley...). Ici, c'est la demi-sœur du Vodoo Child, unique détentrice de ses droits, qui gère ses innombrables chutes de studio et version non-définitives.
C'est à l'occasion d'un contrat tout neuf signé chez Sony que sort cet album posthume. On parle de "une heure d'inédits" ce qui n'est pas vraiment exact. La plupart des morceaux sont connus de longue date par les fanatiques hendrixiens pour avoir été joués en live ("Fire") ou entendus dans d'autres albums posthumes ("Hear My Train A Comin'", "Red House"...). La différence ici, c'est que les versions en questions ont très abouties et particulièrement bien mixées (par Eddie Kramer, l'ingé-son attitré de Jimi).
Ces douze morceaux datent de 1969, ce sont probablement parmi les derniers enregistrés par l'Experience (avant la dispute de trop entre JH et Noel Redding, remplacé ensuite par Billy Cox, un vieux copain de l'armée). Si tous n'étaient peut être pas prévus à cette effet, il est probable que ces sessions étaient destinées à préparer ce qui aurait dut être le quatrième album studio de Jim Hendrix et qui n'a jamais vu le jour.
C'est donc du bon Hendrix, prolongeant la folie créatrice de "Electric Ladyland". Si le tout donne une légère impression de pas-fini (il aurait été fou d'entendre ce disque, lui, le perfectionniste quasi-psychopathe), le disque est franchement jouissif. Le marketing autour de l'album est mensonger mais ce "Valleys of Neptune" n'est pas une arnaque. Considérons plutôt ce projet comme une compilation des meilleurs chutes de studios et embryons de morceaux que Jimi a laissé avant de rejoindre le paradis des génies.
* En écoute sur Spotify

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