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Le dernier elfe – Silvana de Mari

Par Theoma

le dernier elfe

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« A mon père qui m'a indiqué le chemin, même s'il avait perdu le sien »

Certains livres vous touchent profondément dès la dédicace et il devient alors périlleux d'en décrire le contenu. Les mots n'ont pas assez de saveur et de relief pour décrire le goût ainsi que le chemin parcouru durant leur lecture.

Les personnages semblent faire partie du monde qui vous entoure ou c'est vous qui faite partie du leur. Vous les connaissez depuis longtemps et partagez leurs émotions. Par le biais de leurs expériences et de leur résilience, vous apprenez et vous vous sentez plus forts.

Ces livres vous sont précieux comme les photos d'un long voyage que vous conservez dans un album aux pages écornées. Cette rencontre ni rare ni commune, vous la préservez soigneusement dans une partie de votre tête pour les coups à l'âme. Lors de ces instants fragiles, vous vous posez alors la question : qu'aurait fait Yorsh, le dernier elfe, « un né depuis peu » s'il avait été à votre place ? La réponse est alors évidente, l'inspiration rempli vos poumons et dans votre souffle, se dessine finement la route à suivre. Certains livres ont ce pouvoir. Quelle plus belle reconnaissance pour un auteur ?

Un si grand merci à ma bibliothécaire pour m'avoir réservé ce titre sans me demander mon avis en me disant simplement : « il faut que tu le lises ». Si je n'étais pas mariée, hétérosexuelle, si elle n'était pas mariée et hétérosexuelle, et si le mariage gay était autorisé, je l'épouserais sur le champ ! ;-)

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Albin Michel, 380 pages, 2005

Prix Andersen Italia 2004

Un extrait...

« Vous ne savez pas lire ! Vous ne savez pas lire du tout ! Ni les anciennes runes ni la langue courante ! Silence. L'homme haussa les épaules. La femme acquiesça. C'était terrible. Le petit elfe éprouva de la pitié pour ces deux pauvres hères égarés dans un monde où il n'était pas possible de conserver les mots. Il se rappela qu'il devait être patient avec eux, poli et patient, car ils étaient égarés dans un monde où les mots étaient perdus dans le temps et ne persistaient que dans la mémoire ».

Par Theoma - Publié dans : Jeunesse - Communauté : ♦ Lecture pour tous ♦
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