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Au fait, j'avais oublié de vous dire (je manque à tous mes devoirs). Fin avril, le salon de livre de Genève a décerné le prix Ahmadou-Kourouma 2010, un prix qui récompense chaque année un ouvrage, essai ou fiction, consacré à l’Afrique subsaharienne. Et c'est l'écrivain béninois Florent Couao-Zotti qui l'a remporté cette fois-ci, avec son polar Si la cour du mouton est sale, ce n'est pas au porc de le dire. Ci-dessous, le résumé du livre l'interview de son auteur sur TV5 devraient finir de convaincre ceux que le titre fait déjà saliver – et j'en fais partie.
Présentation de l'éditeur :
Il y a d'abord une miss, belle et longiligne, qu'on retrouve mutilée sur la berge de Cotonou. Il y a ensuite une autre galante, toute aussi irrésistible, qui vient proposer à un homme d'affaires libanais d'échanger de l'argent contre une valise de cocaïne. Il y a enfin un détective privé, contacté par une troisième chérie, qui voudrait un acquéreur pour la même poussière d'ange... Mais les nuits à Cotonou ont de multiples saveurs, qu'elles proviennent des fantômes teigneux, des amazones ou des populations elles-mêmes. Des gens qui aiment se rendre justice et charcuter au couteau tous ceux qui, dans leurs quartiers, sont surpris en flagrant délit de « pagaille nocturne ».
Si la cour du mouton est sale, ce n'est pas au porc de le dire
de Florent Couao-Zotti
Le Serpent à plumes, 2010
202 p., 16 euros