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Nowhere Boy

Par Silice
Nowhere BoyCe film est... magnifique. Je le pense vraiment. Rappelons les faits, on nous parle de John Lennon, plus précisément de son adolescence, de la découverte de la musique, l'envie de monter un groupe etc.
Mais on parle surtout de John, John, John et pas du tout des Beatles. On nous parle de sa famille, de la relation qu'il entretient avec sa mère et avec sa tante.
On découvre John Lennon, personnellement, je ne l'imaginais pas comme ça... Oui, parce que John à 17 ans, c'est pas le même que le John et ses Imagine all the people... Ah non ! On en est même assez loin !
Le film varie entre les moments où l'on voit le jeune John découvrir la musique et John avec sa famille, tantôt la musique est sixties et heureuse, tantôt elle est juste celle d'une BO de film qui donne un ton, une ambiance. Le tout est très bien mené.
Mais on ne peut parler de ce film sans parler des acteurs qui y jouent. Aaron Johnson (kick-ass) tient le rôle de John Lennon, adoptant les mêmes attitudes que le chanteur à lunettes, si la ressemblance n'est pas forcément flagrante, on a ensuite réellement l'impression de voir John Lennon -si si, j'ai trouvé-. Kristin Scott Thomas, elle, est magistrale, c'est sans doute la raison pour laquelle j'ai adoré ce film, on éprouve grâce à son interprétation une immense empathie pour son personnage.
Pour jouer la mère de John, c'est la pétillante Anne-Marie Duff qui s'y colle, je ne la connaissais pas avant ce rôle mais elle y est parfaite, comme quoi... on découvre des acteurs tous les jours !
Dans le rôle de Paul McCartney, on redécouvre Thomas Sangster (le fils de Liam Neeson dans Love Actually).
Nowhere Boy
Le tout m'a pris au trip, une bonne surprise, si j'ai le temps en décembre, c'est certains, je retourne le voir au cinéma (s'il passe par chez moi). Je peux vous le dire, à présent, j'avais un léger a priori négatif car il est toujours dur de toucher à des gens comme John Lennon mais c'était non-fondé.
Par contre, les trois membres du quatuor le plus connu de l'histoire de la pop-rock porte la banane à la Elvis Presley et pas son habituelle coupe... ça change, ça choque mais c'est logique... Ah et puis... ça fume, ça fume, ça fume...

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