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Benjo toujours plus haut ! Las Vegas Live always...

Publié le 09 juin 2010 par Poker

Benjo toujours plus haut ! Las Vegas Live always...

Benjo hipersonique...

Il existe un type, un phénomène, un illuminé, un extra terrestre qui se fait appeler Benjo. J’en ai déjà parlé ici (Hommage à Benjo le globe trotter du poker) et je me demande s'il existe encore quelqu’un amoureux du poker qui ne le connaisse pas… car si on est fana de poker on ne peut être que fan de B.

Cet énergumène se permet au fil des tournois, au fil des mois et des années de continuer à nous pondre de magnifiques papiers, je dis cela car la date de démarrage de nos deux blogs coincident, 2004 j'ai donc suivi sa progression époustouflante que ce soit dans le renommée et dans le style !

Et oui sa carrière littéraire a connu d'autres sommets que mon petit blog, en effet on le retrouve sur Winamax en direct live de tous les tournois majeurs du circuit professionnel avec son pote Harper, on l'entend aux commentaires des tables d’EPT sur Pokerstars TV mais surtout on le lit un peu off record sur son blog qui n’a toujours pas changé de nom : benjodimeo.blogspot.com un blog que B. n’a même pas passé en .com ou .fr.

Las Vegas, off the record

Car enfin Benjo préfère courir le monde du poker à 1000 kms / heure, il préfère, avec ce regard lucide et jamais blasé, regarder autour de lui ce qui se passe plutôt que de s’occuper de merchandiser son site… et oui cet effronté ne se regarde jamais le nombril et c’est si rare dans ce milieu et de nos jours, Benjo donne sans demander en retour.

Benjo c’est le type qui met ses tripes quand il écrit, on sent la sueur des salles de poker qui transpire de ses paragraphes, la tension dans son phrasé et le suspens lorsqu’il nous raconte les plus beaux moments des tournois qu’il arrive à choper en vol.

J’ai pas son style, il est inimitable alors je vous recommande encore une fois, à tout ceux qui n’ont pas encore lu Benjo de filer sur son site et de dévorer les pages qu’il met tant de passion à nous livrer.

Benjo toujours plus haut ! Las Vegas Live always...

Las Vegas, off the record

Dernière livraison en date voici « The durrrr Factor » papier écrit au bout d’une journée ou deux de Vegas WSOP, on sent un Benjo captivé par l’action et l’histoire qui venait de s’écrire.

De plus il nous livre cela pendant la nuit, un peu off record, du temps encore pris sur ses heures de repos (qu’il aurait bien mérité) les pires heures que l'on puisse perdre, celles dont on a besoin lorsque la fatigue a sans relâche épuisé toute l’énergie que l’on a en soi après des heures et des heures de présence dans les salles de jeu, de surveillance du moindre allin ou trash talk dans l’enceinte des WSOP.

On est pas là bas mais grâce à Benjo c'est presque comme si...

Un petit extrait de ce fameux piece of art du le blog de Benjo !

Mardi 8 juin 2010
The durrrr Factor

Day 10

« Sans prise de risque, il n'y a pas de vrai jeu d'argent. Pour gagner au plus haut niveau, il faut se mettre en danger. Il faut être prêt à saigner. Il faut se placer dos au mur. Sinon, on ne donnera jamais le meilleur de soi-même. »

- Doyle Brunson, dans The Godfather of Poker.

Le dixième jour des World Series of Poker 2010, un gamin du New Jersey aux couilles d'acier a fait trembler sur ses fondations le système économique du poker tout entier, captivé les fans aux quatre coins du globe, et donné des sueurs froides aux joueurs de poker les plus riches de la planète – et cela sans même qu'ils soient assis à sa table.

Impossible d'être passé à côté de Tom Dwan si l'on a suivi de près ou de loin le monde du poker ces cinq dernières années. A 23 ans à peine, « durrrr » est déjà considéré comme une légende aux plus hautes sphères du poker professionnel, s'étant installé durablement comme le gagnant le plus gros et le plus régulier de l'histoire du poker en ligne en l'espace de quelques années seulement.

Les joueurs high-stakes... Ces individus ne sont pas comme vous et moi. Pour eux, il n'y a qu'une façon de jouer : cher, très cher, le plus cher possible. Une fois qu'on a atteint les cimes, que l'on a joué les parties les plus risquées, on a qu'une idée en tête : aller plus haut, encore et encore. Pour des joueurs comme Tom Dwan, le cash-game aura a jamais la priorité sur les tournois. Pourquoi ? Parce que seul le cash-game peut vous procurer l'ivresse de la victoire où la douleur de la défaite avec autant de rapidité. En cash-game, on peut s'assoir à la table avec un million de dollars devant soi, et voir cette somme doubler en quelques minutes.

Les dix ou quinze plus gros tournois de l'année (à l'exception du tournoi principal des championnats du monde, qui n'est organisé qu'une fois par an) offrent une dotation au vainqueur à peu près équivalente à ce que peut gagner ou perdre Tom Dwan en une journée. Pourquoi donc, dans ces conditions, perdre son temps à disputer une épreuve s'étalant sur plusieurs jours, et où un seul joueur parmi des centaines repartira millionnaire ?

La réponse : des paris aux montants exorbitants, organisés en marge des épreuves. Un outil de motivation puissant qui avait galvanisé Phil Ivey lors des WSOP 2009, remportant deux bracelets avant d'atteindre la table finale du tournoi principal, pour engranger deux millions de dollars de gains officiels, et un montant indéterminé en paris non-officiels, un montant qu'on estime à cinq ou six millions de dollars. Ces paris insensés sont le sel qui donnent au joueurs de cash-game l'envie de disputer des tournois.

« Si je remporte un bracelet cet été aux championnats du monde, je réaliserai la journée la plus lucrative de toute ma carrière. »

- Tom Dwan, s'adressant à PokerNews peu avant le départ des World Series of Poker 2010

Le 28 mai 2010, un message lapidaire était publié sur le blog officiel de Tom Dwan, lançant officiellement l'un des plus gros challenges de l'histoire du poker :

« J'accepte les paris suivants :

3,25 contre 1 pour un bracelet cette année [...]
2 contre 1 pour deux bracelets en trois ans [...]
Moi contre Phil Ivey : 2 contre 1, pari annulé si on gagne tous les deux un bracelet [...]
Moi contre Negreanu : 2 contre 1, pari annulé si on gagne tous les deux un bracelet [...]

Montant minimum des paris : 5,000 dollars [....] »

En clair, Dwan invitait n'importe qui disposant du capital minimum nécessaire à parier contre sa performance aux World Series of Poker qui commençaient le jour même. En engageant 5,000 dollars sur l'été à venir, on pouvait espérer doubler sa mise en cas de non-victoire de Dwan, mais on risquait 16,250 dollars s'il arrivait à s'emparer d'un trophée. Le challenge ne précisait pas de limite au montant des paris : en clair, on pouvait offrir à Dwan n'importe quelle somme . Comme cela avait déjà été le cas dans le passé avec d'autres challenges du même type en cash-game, il accepterait sans cligner des yeux.


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