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PRINCE OF PERSIA - Les Sables du Temps

Par Carbro40

12 juin 2010

PRINCE OF PERSIA - Les Sables du Temps

Prince of Persia : les sables du temps

Prince of Persia : les sables du temps

L’adaptation du jeu vidéo à succès du même nom par Disney, ça donne quoi ? Du Disney ! C'est-à-dire un gros budget qui permet des cascades, et des effets-spéciaux, quelques sex-symbols pour héros qui combattent les méchants, du fantastique, et un peu d’humour (la plupart du temps, assez moyen)…Pas grand-chose en plus à part le charme que dégage le duo formé de la très jolie et futur star Gemma Arterton et du déjà confirmé Jake Gyllenhaal qui trouve là son premier blockbuster après des films "d’auteur" comme Donnie Darko, Brokeback Mountain ou Jarhead…

Commençons par les points positifs, outre les acteurs convaincants dont Jake Gyllenhaal en prince au visage rieur, on peut souligner les paysages : que ce soient des dunes de sable ou des montagnes enneigées, ils en mettent plein les yeux. Après, les décors qu’ils soient à l’extérieur (la majorité en CGI) ou à l’intérieur sont magnifiques. Ensuite, Alfred Molina est le clown de service, certes, mais il a de la tchatche et l’humour est assez fin. C’est le coup de frais du film. Quelques dialogues bien trouvés pour finir.

Mais à part ça, qu’est ce qu’il reste ? Le film est comme je l’ai dit, extrêmement formaté et le scénario est efficace mais faut pas lui demander plus. Ça s’enchaine vite, mais le script tape pas dans l’original. Tout sent le déjà-vu, de l’amourette "je t’aime moi non plus" aux paradoxes temporels.

Prince of Persia : les sables du temps

Le fait que le film avance très vite et les nombreuses scènes d’action ne permettent de s’attacher aux personnages ou à l’histoire. Le suspense ne s’installe pas, les personnages ne sont pas développés et l’histoire d’amour non plus.

Tout ça, on le voit avec du recul mais sinon on ne s’ennuie pas, le film est spectaculaire, et trépidant. C'est sûr.

Les personnages n’ont pas été écrits pour remporter le prix des personnages les plus originaux ou celui des plus complexes. Exemples : le gentil prince intrépide et sportif (carrément inhumain les cascades, peut-être pour faire le rapprochement avec le jeu vidéo), la princesse rebelle et imprévisible, le traître, le rigolo de service un peu fou-fou sur les bords, et les méchants-guerriers habillés en noir et suréquipés (on dirait des GI Joe)…

La musique exploite à fond la carte de la musique orientale. Elle n’est pas désagréable mais ne fera jamais oublier la musique de Pirates des Caraïbes, autre production Disney pas comparable en termes de qualité.

Mike Newell n’apporte pas grand-chose à cette superproduction (on parle de 150M de $) mis à part des effets venus des jeux-vidéos comme les ralentis, les accélérés à grands renforts de woosh, ou les caméras embarqués avec les flèches (qui se plantent toutes dans les jointures entre les pierres du mur, vous remarquerez).

Et puis, est-ce que les réflexions mystiques sur le "Destin" étaient vraiment obligatoire au début et à la fin du film ?

En bref : si on aime ce genre de productions on est aux anges, mais il faut quand même lui reconnaître des défauts évidents dont son formatage "disney-esque" pour conquérir tous les publics du monde entier.

Passable...mais distrayant !

Note :

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