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Velvet Goldmine

Par Silice
Velvet GoldmineVelvet Goldmine, film de Todd Haynes, parle d'un chanteur de Glam Rock dans ses années, les 70's. On y voit la carrière de Brian Slade compté par ses proches et par un journaliste. Succès puis déchéance, amour et attirance, drogue et alcool, punk et rock, maquillage et costume... tout y passe.
L'ambiance du film nous fait penser tantôt à un reportage, tantôt à une suite de clips dialogues importants, la musique a toute sa place dans ce film qui n'est là que pour raconter une période, une période où les hommes et les femmes se ressemblaient. Une période aussi où il n'y avait plus de réelle règle si ce n'est celle-ci : dépasser les limites du look. Alors, automatiquement, c'est kitsch, très kitsch, cheveux de toutes les couleurs, maquillage à la David Bowie...
Tiens ! Parlons-en de David Bowie, il est là, bien présent, à travers ce film, tout comme on peut voir Iggy Pop, ils représentent cette période et les personnages nous font inéluctablement penser à ces deux grands du rock n'roll et du punk.
Alors oui, on pense à ses icônes et à d'autres, ils sont tous bien là, jamais mentionner on peut tout de même entendre Lou Reed par exemple avec satellite of love, mais aussi Roxy Music. La BO est excellente, on ne peut rien dire là-dessus, on peut voir placebo dans le film et bien que ce ne soit pas mon groupe préféré, leur performance sur 20th century boy est mémorable. Je vous met des extraits de la BO ci-dessous, si je suis pas gentille, comme ça !
Velvet Goldmine
Niveau acteur, c'est pareil, ça fait plaisir à voir. Jonathan Rhys-Meyer sur-maquillé et avec des cheveux qui passent par toutes les couleurs et toutes les longueurs, c'est vraiment pas mal sans compter que sa performance d'acteur est très bonne. Christian Bale, lui, s'il n'est pas très crédible en adolescent tout simplement à cause de son âge, il se débrouille tout de même bien dans son rôle d'ex-fan à moitié nostalgique obligé de revenir sur ses passions adolescentes. Ewan McGregor, lui, fait bien entendu penser à Iggy Pop, tenue, manière, show sur scènes, tout ça en plus beau. Toni Collette est parfaite elle aussi dans le rôle de la femme désabusée de Brian Slade.
Tout ce beau monde flirt, chante, se maquille. Todd Haynes retranscrit à merveille l'ambiance du glam-rock des années 70 ; un mot ? Bravo !
18/20

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