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Tu causes le blog ?

Par Boljo

Tu causes le blog ?

On apprend du vocabulaire nouveau en tenant un blog, certains mots sont connus et presque usuels, ainsi on surfe sur la blogosphère, elle peut se décliner en différentes sphères, culinaires, photos, brico et autant de thèmes définis par leur auteur formant l’ensemble des blogs existants.

On s’invite chez des copinautes, qui sont des copines virtuelles se cachant derrière leurs avatars derrière lesquels si on creuse encore un peu, on trouve des personnes bien réelles avec plus ou moins de talent mais le plus souvent de la bonne volonté et de la générosité. Je ne parle pas de celles que je connais qui sont fantastiquement douées mais des autres, manquerait plus que je me fâche avec les copiblogueuses.

On peut se faire tagger par elles : envoyer une question ou un défi à un ou plusieurs bloggers qui doit y répondre et l’envoyer à son tour ou quelque chose comme ça, le mode d’emploi m’échappe un peu, la finalité étant de se faire connaître, si ce n’est du plus grand nombre, au moins d’un peu plus en améliorant sa visibilité.

La culino-sphère étant ultra-active, on peut participer à des concours en tous genres, à des jeux, des tests culinaires, inventer des recettes pour telle ou telle marque lorsque notre activité est suffisante pour attirer des marques.

Ne nous leurrons pas, ceci leur permet contre trois moules, quelques produits ou autres de faire bosser gracieusement des bonnes volontés qui ne demandent que ça. Entendons-nous bien, je ne cracherai pas sur un robot et quelques ustensiles tombés de sites marchands dans ma cuisine et je suis prête à dire tout le bien ou tout le mal que j’en pense. Non, je n’irai pas jusqu’à l’auto-censure ou à l’encensement d’un truc que je trouve inutile ou nul, même si cette opinion n’engage que moi et que l’objet de mon ire pourrait rendre ou rend déjà, d’innombrables services à d’autres qui le trouvent indispensables.

Certains blogs sont très actifs, chacun a son petit plus, sa touche personnelle, on trouve des pros de la cuisine, des amateurs éclairés, des génies ignorés, des improvisateurs de folie, des compilateurs de ce que d’autres font, des rédacteurs de génie, des gens drôles, érudits, communicants.

D’ailleurs, pour garder le contact, il y a l’abonnement à la newsletter ou au flux RSS, après avoir rempli un formulaire prouvant que vous êtes un humain et pas un vilain cyber-moteur aspirateur de contenu de sites, c’est mal. Après avoir montré patte blanche, et votre inscription dûment confirmée, un mail vous avertira du nouvel article ou post édité par un de vos blogs favoris.

Vous pourrez aller le lire en cliquant directement sur le lien arrivé dans votre boîte aux lettres et laisser un commentaire ou com ou talkback. Il sera publié, le plus souvent après avoir été lu et validé par le gestionnaire du site ou webmaster, ceci pour éviter les trop nombreux trolls ou pollupostage. Le troll, étant, en gros le vilain malveillant, malpoli, malintentionné, l’être destructeur cherchant à jeter le discrédit sur votre discussion et qui n’a rien d’autre à faire dans sa vie, sûrement aussi riche que celle d’une moule, qu’à répandre le mal autour de lui et dont on peut entendre le rire caverneux et grossier pour peu qu’on tende un peu l’oreille.

Il se satisfait, comme les auteurs, de virus d’enquiquiner un maximum de monde en un minimum d’espace temps. Aussi, pour lutter contre les pervers du web de ce type, le mieux est encore de les ignorer, puisqu’il aime l’anonymat renvoyons-le aux profondeurs d’où il vient, le cyber-espace.

Bon en gros, si vous donnez votre avis, vous restez correct, dans le sujet et si vous pouvez écrire en français, les utilisateurs de la toile réunis vous en seront reconnaissants. Oui, on peut être lol et mdr et l’écrire en français pas forcément élaboré mais pourquoi pas.

Sans devenir un forum à part entière, l’espace de discussion ainsi créé devient un blogo-squat, c’est-à-dire à un bavardage qui s’entretient tout seul, parfois sans rapport avec le billet d’origine, si l’auteur en accepte les digressions.

On ne peut parler de production d’écrits sans parler de blogo-piratage, activité hautement répréhensible et très vilaine, difficilement démontrable puisque de blog en blog, il peut être difficile de savoir, qui a commencé à faire des sablés nantais dont la recette semble, d’ailleurs, bien plus vieille que votre premier ordinateur.

Par contre si, quelqu’un s’avisait de reproduire tout ou partie de cet (excellent) article, je n’en saurai rien, jusqu’àu jour ou tombant dessus par hasard, moi ou des copinautes préservant mon intégrité intellectuelle, j’intenterai un procès pour plagiat puisque j’ai des témoins de haute moralité qui attesteront qu’il vient de moi et mon ordi l’a enregistré depuis plus longtemps que celui du vilain ou alors il faut modifier l’horloge, ça complique ! Mais tant qu’à être pervers et pirate, ils sont souvent plus malins et meilleurs en tripatouillage informatique, reste les témoins de moralité !

Avant d’être plagié, il faut être connu et reconnu. Finalement pour les milliers de rase-blog ayant deux trucs à dire, genre : euh !! c’est trop trop bien !!!. Hihi, trop drôle ! le tout en langage SMS qui s’avère au-dessus de mes compétences, ce dont je me félicite, bref, pour les inconnus ce serait presque un début de notoriété. Ce qui n’autorise personne à reproduire tout ou partie de mon article ou celui d’un autre blogueur pas plus connu que moi. Donc, pas de copier/coller, on invente soi-même ses recettes ou on dit haut et fort, avec honnêteté et humilité, de qui on la tient, pareil pour les idées ou les textes, un peu d’imagination et de fierté, que diable !

Sachant toutefois, combien il est difficile de ré-inventer l’eau chaude tous les jours, pas de chasse aux sorcières, on peut être plusieurs à faire de la confiture de rhubarbe et des chaussons aux épinards quand c’est la saison, sans se balancer la bassine à confiture à la tête pour autant.

Certains émaillent ou décorent leur blogo-site, avec un background (fond du blog orange et texte vert, histoire d’accentuer l’effet de scintillement des écrans ou dans une tentative pour aveugler le lecteur) de gifs (images animées), de glitters (images scintillantes, très en vogue au moment des fêtes), de smileys (l’équivalent du panneau « applaudissements » ou « rires » dans les émissions à fort taux d’audience mais avec un public à QI minable), de cliparts (dessin plutôt hasbeen qui n’est ni animé ni scintillant et à l’avenir incertain) et bien évidemment les photos dont on a déjà parlé. Sans compter, plus rarement et c’est heureux, le fichier son qui démarre à l’ouverture de la page, si vous aviez placé le volume en haut de la barre pour discuter sur Skype depuis l’autre bout de la pièce, prévoir un bon mètre de recul.

J’oubliais la bannière, l’en-tête du site, dont certains, oublieux que la sobriété est la mère de la lisibilité, la truffe de gifs, glitters, photos, cliparts,typographie, rendant le tout lourd et illisible, certains diront : moderne. La mienne est sobre par obligation, je n’ai pas encore trouvé où diable on pouvait la modifier.

Sur un côté, dans une colonne, celle de gauche ou de droite, on peut trouver la blogroll, une liste de liens externes, plus ou moins longue, renvoyant vers des blogs traitant des mêmes sujets, formant ainsi une sous-communauté de blogueurs. Je n’ai pas saisi si le renvoi, sous forme d’hyperlien unidirectionnel, pour être admis dans la liste, nécessitait d’être amis, fallait-il demander l’autorisation du blogger ou simplement faire partie de ses admirateurs, ou se pacser ou faire une demande en mariage ? Pour l’instant personne n’a fait d’hyperlien vers mon blog et puisque personne ne me l’a demandé, je n’ai proposé la chose à personne.

Lorsque la liste est trop longue et que le webmaster possède un certain savoir ou des amis sachant le conseiller, il la fait apparaître sous forme de blogoliste (un menu déroulant), pas bête ! Lorsque le lien est mort mais pas forcément le blogger, ouf ! Ou si le document auquel on faisait référence a disparu de la toile, s’affiche la fameuse : erreur 404 signifiant que le lien est brisé et n’a pas été mis à jour.

Si le lien renvoie à un mot, une phrase ou une image du même document, il s’agit d’un hyperlien interne, le lien peut également être rompu si l’auteur a déménagé la cible (destination) et a oublié de mettre à jour l’élément d’origine (source), souvent un document hypertexte.

J’arrête là parce que

Aïe, je viens de lire un excellent article sur le référencement ou SEO ici… et je me rends compte que je ne sais rien. J’ai d’ailleurs laissé un message dans ce sens à son, non moins, excellent auteur et ce même pas dans l’anonymat puisqu’il a mon mail et le non de mon site mais j’ai pris les devants et j’ai signé : la nouillasse. Le ridicule ne tuant pas plus que l’ignorance, n’ayons pas peur d’afficher l’un et l’autre.

Dés que j’ai progressé je continue mon petit laïus.

A bientôt

N’hésitez pas à faire des commentaires.


Filed under: Vrac technologique

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