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Comme un irréductible ensablement...je suis prise par les racines dans "mon pays"

Par Tifenn
Passez la porte, Dominique nous invite à parler de l'endroit où l'on vit:

Quand je parle de "mon Pays" je ne sais pas ce que cela englobe.

Mon lieu de naissance? le lieu des mes Vacances? Le lieu où j'ai laissé mes souvenirs les plus forts?

Le lieu sur lequel je sais le plus de choses?

Non, mon pays, c'est ma famille, dans cette maison, dans ce lieu qui nous accueille et nous émerveille encore.

C'est le sable des plages, le granit de la montagne, les noms étranges, magiques et magnifiques.

Multiples paysages, aussi nombreux et changeants que le passage d'un nuage sur une mer parfois calme, parfois démontée, la Bretagne.

Pays de coeur, ouvert à tous les vents, de traditions pétri, comme un pain qui a levé longtemps, et qui délivre son arôme à ceux qui savent respirer.

Je me sens d'ici, mais ailleurs je suis chez moi aussi.

Je sais que je suis d'ici quand ailleurs, l'air marin, la bruîme, le vent, le soleil, le bleu du ciel et les couleurs de la mer me manquent et que je veux sentir le crachin sur mon visage, jeté avec force par ce vent qui fait se retourner les pépins, dans la rue de Siam par exemple, l'hiver.

Ou que le bruit d'une drisse qui claque sur un mât me transporte à Logonna Daoulas, école de vie.

Ou cette effluve absolument irrésistible de la crêpe au beurre qui t'aspire l'âme quand tu la frôles sous les Halles à Quimper

Et puis, Locoal, entre Terre et Mer, en fond de Ria, là où tu distingues du bleu entre les arbres, tu crois que c'est le ciel, mais tu te trompe, car c'est la mer.Et tu serais tenté de tremper un doigt de pied, tu aurais raison car l'eau y est plus chaude qu'ailleurs, elle a bien le temps de se faire tiède avec toute cette étendue noire qui recèle force coques, bigornes et palourdes.

Parfois, tu veux, l'été, courir sur le sable jusqu'à l'eau, tu as mis ton maillot, tu as tout prévu mais...non, la mer est partie, plus une goutte, elle revient dans six heures.

Alors tu passes quelques belles soirées sur la plage, avec tes enfants, d'autres enfants, tiens ce sont ceux de l'école, oh, et puis tiens, si on prenais un coup de cidre, justement j'en ai dans la voiture...et tout le monde trinque et profite d'un été finissant, en se disant, que quand même, on a de la chance d'habiter ce pays...

...qui fait en plus, les meilleurs sablés du monde:

Sablés Bretons, les meilleurs, même au soleil, même sous la pluie, surtout avec un thé.

3 jaunes d'oeufs
120 g de sucre
120 g de beurre demi-sel mou
120 g de farine de blé
90 g de farine de blé noir (sarrasin)
1/2 sachet de levure chimique (soit 6 g)
2 pincées de fleur de sel
Recette trouvée sur Goosto, et qui a acquis tout mon respect. Mélangez les jaunes d'oeufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez le beurre en morceaux, mélangez jusqu'à obtention d'une texture crémeuse.Mélangez les farines, la levure et le sel.Ajoutez-les au mélange précédent. Travaillez avec les mains jusqu'à obtention d'une boule de pâte.Façonnez-la en boudins d'environ 2 cm de diamètre. Enroulez-les dans du film étirable et réservez au réfrigérateur pendant 2h. (j'ai oublié, ils sont restés une nuit)Préchauffez votre four à 180° (th.6).Découpez les boudins en tranches d'environ 1 cm d'épaisseur et déposez-les sur une tôle à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé.Mettez au four et laissez cuire 20 min. Servez froid.

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