Magazine Culture

Le ciel est partout – Jandy Nelson

Par Theoma

le-ciel-est-partout.jpg  

« Je ne crois pas que le temps guérisse les blessures. Je ne veux pas qu'il guérisse quoi que ce soit. Si je guéris, n'est-ce pas la preuve que j'ai accepté le monde sans elle ? »

Bailey, 19 ans, vient de mourir. Lennie, sa sœur, en crève. Bailey était l'aînée, celle qui guide, console, qui sait. Comment vivre sans elle et surtout comment s'autoriser à être heureuse ?

Un bandeau rouge pour attirer le lecteur, Le ciel est partout serait l'histoire d'amour de l'année. Ce genre de déclarations a tendance à me faire fuir et, à mon sens, dessert souvent un livre. Sans oublier les petits cœurs sur la jolie couverture adolescente, autant dire que je suis loin de représenter le public cible.

Le premier roman de Jandy Nelson n'est pas la lecture de l'année, d'ailleurs tel n'est pas son but, mais une petite bulle de douceur, un caramel qui fond bien trop lentement. J'ai beaucoup aimé la mise en page, très originale, mettant en valeur les billets rédigés par Lennie, autant de bouteilles jetées à la mer, autant de cailloux semés pour retrouver son chemin.

Les différentes manières d'affronter le deuil, la naissance des papillons dans le ventre, ceux du désir de l'autre, de percer le secret de l'intime et de se découvrir femme. Le premier amour et la culpabilité qu'il engendre vis à vis de ceux que nous aimons et qui ne connaissent pas ce bonheur. La relation à sa grand-mère, celle qui nous aime, nous chérit, nous pardonne. L'insidieuse loyauté familiale qui se glisse imperceptiblement et nous fait croire que des rêves sont les nôtres alors qu'ils sont ceux de l'autre.

Tendre, rêveur, une lecture parfaite à emporter dans sa valise pour l'été.

4--toiles-copie-1.gif
Gallimard jeunesse, 331 pages, 2010

Heathcliff bandait-il ?

« Il me touche de manière amicale, fraternelle, lorsqu'il passe devant moi et ce geste me rassure, peut-être les garçons ont-ils tendance à bander tout le temps, sans raison... je suis la nullité incarnée, question basique sur l'érection. Je n'ai embrassé en tout et pour tout que trois mecs, c'est ire si je n'ai aucune expérience des vrais garçons de la vraie vie alors que ceux des livres n'ont aucun secret pour moi, surtout Heathcliff qui lui n'a jamais d'érection – mais minute, maintenant que j'y repense, il doit sans arrêt en avoir avec Cath dans la lande. Ce doit même être le champion de la trique toutes catégories. »

Elles ont aimé...

Karine, Cuné, Amanda, Lily, Gawou, Thalie

Elles n'ont pas aimé mais elles ne sont pas sans cœur (c'est ce qu'elles disent :)

Laure, Cathulu

challenge premier roman

Par Theoma - Publié dans : Ados/Jeunes Adultes - Communauté : Les lectures de Florinette
Ecrire un commentaire 4 - Voir le commentaire - Voir les 4 commentaires - Partager Précédent : Le charme des après-midi sans fin –... Retour à l'accueil

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Theoma 1522 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines