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Rick Poppa Howard – I Won’t Lay Back

Publié le 11 juin 2010 par Guilman

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Ce titre, c’est un peu une réponse à tous les nostalgiques des grandes heures de la House sensuelle et suintant le sexe qui se disent que Chicago « c’était mieux avant ». Avec son second maxi (sorti en février 2010), Rick Poppa Howard, le père de Tevo Howard (fondateur de BeautifuL Granville Records sur lequel sont sorties ses propres productions et celles de son paternel et de Flo Crew) offre un track de toute beauté dans la plus pure veine Deep House, qui peut trouver sa place aussi bien dans un club gay underground que dans votre salon. Chicago Style !

La Howard family fait partie de ces nostalgiques dont je parle ci-dessus. Mais au lieu de se lamenter sur leur sort et sur le devenir sombre d’une musique qui ne l’est pas, ils prennent les devants sans oublier leurs racines pour produire des titres d’une telle beauté et d’une telle justesse à faire se pâmer la « Sainte Trinité de Belleville » (celle de Detroit vous l’aurez compris). Car c’est là ou réside le talent de Rick Poppa Howard : remettre au goût du jour une style vieux de trente ans en réelle déperdition. On croirait entendre un remix d’un titre inconnu de Frankie Knuckles ou de Marshall Jefferson. Et ça c’est bon !

I Won’t Lay Back démarre très old school, très rough même avec des claps dignes d’un Mr Fingers sous MDMA, avant de s’emmitoufler dans une déferlante de pianos, magnifique, sensuelle et old school. Ca sent le vieux et la nostalgie mais on ne peut renier la positivité et l’amour qui se dégagent des productions Deep House « d’antan ». Hein mamie ? La voix soulful un peu cassée, hésitante et essoufflée de Rick Poppa Howard donne une  dimension très deep à un instrumental qui l’est déjà assez. Mais on ne va pas s’en plaindre…

I Won’t Lay Back est ce genre de titre passe-partout. A la fois DJ tool et véritable hymne pour clubbeurs sexués et enfumés, il est étonnant de ne pas l’entendre plus souvent (selon Discogs, il n’a été playlisté que par Rub’n'Tug pour leur podcast Resident Advisor). Personnellement, j’attends avec impatience les futures sorties du Poppa exilé à Berlin et du label de son fiston vaquant lui à ses occupations européennes. De toute façon, en entendant les paroles, on se dit qu’il n’est pas près de s’arrêter là…

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