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VIsite en Bourgogne, du vin, des vaches et un resto

Par Margotd

Pour profiter de ces vacances, je suis allée en Bourgogne me régaler un peu !

Sans m'étendre plus sur les paysages superbes, riches et verdoyants, les gens tous plus accueillants les uns que les autres, le vin dont la réputation n'est plus à faire, une cuisine de terroir généreuse, bref, voici les quelques photos que j'ai pensé à prendre dans l'euphorie du moment.

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Ici la visite des caves Patriarche, à Beaune.

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L'ancien couvent des visitandines, racheté en 1780 par Jean Baptiste Patriarche, devient alors ce lieu de tradition et de savoir faire viticole. C'est dans ces souterrains du 14ème siècle que l'on découvre en autonomie l'histoire des vins et l'évolution de la maison au fil des siècles.

La visite, fléchée dans ce labyrinthe de galeries voutées, se déroule ainsi à son propre rythme jusqu'aux salles de dégustation. Ici, on nous explique rapidement que nous allons gouter, toujours en autonomie, jusqu'à 13 vins de bourgogne. Le petit tastevin fourni à l'entrée prend tout son sens à ce stade de la visite.

J'ai beaucoup apprécié de pouvoir prendre le temps de déguster à mon rythme les vins, un conseiller était évidemment à notre disposition à peine plus loin pour nous aider ou nous renseigner.

Au fur et à mesure, des paniers nous sont proposés pour emmener directement les bouteilles qui nous plaisent. La visite amène, il le faut bien, vers la boutique, puis nous retrouvons la lumière du jour, gardant le tastevin en souvenir et des bouteilles que nous retrouverons dans quelques années.

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Infos pratiques :
Maison Patriarche, rue du collège, Beaune.
http://www.patriarche.com/
prix de la visite : 10€ (dont les bénéfices sont reversés aux œuvres de charité de Beaune)
heures de visite : ouvert tous les jours de 9h30 à 11h30 et de 14h à 17h30 / Fermeture à 17h le samedi et le dimanche de novembre à mars. Fermé les 24, 25, 31 décembre et 1er janvier. 

La visite de l'élevage de charolaise de la famille Vincent, à Ciry le Noble.

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Les Vincent ont obtenu en 2003, avec Norvégien, le prix du taureau le plus lourd (1644kg) du salon de l'agriculture, voyez donc la photo pour vous rendre compte de la taille de la bête !

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L'élevage axé sur la génétique, produit des reproducteurs d'excellente réputation par une sélection méticuleuse des bêtes et de leurs ascendants. Les bêtes sont ici choyées et surveillées avec soin, père et fils privilégiant un élevage sain et naturel des vaches, les changeant de pâture aussi souvent que nécessaire pour qu'elles bénéficient du meilleur terrain, veillant sur elles autant qu'il le faut. Label « Charolais de Bourgogne » et conviction oblige, les vaches ont une alimentation sans OGM garantie.

Même si les Vincent ne les élèvent pas pour produire eux même de la viande, la vérification confirme que celle ci est à tomber !

Venant en amis de la famille, nous avons eu le privilège d'être bichonnés par madame Vincent, et avons pu gouter le filet d'une de leurs bête. Je crois n'avoir jamais gouté une viande aussi fondante et juteuse. Il faut bien dire aussi que les talents de la cuisinière ont sublimé ce morceau. (Je tacherai un jour de rendre hommage à sa sauce au vin rouge et aux groseilles...)

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Echo, l'un des taureaux en vente pour la reproduction

Infos pratiques :
Gaec Vincent, père et fils
Azy, 71420 Ciry le Noble
tel : 03 85 79 13 23
http://charolais.vincent.free.fr/

Et enfin, notre repas au restaurant « Le goret », à Beaune.

Pas de photo ici, mais imaginez une petite salle rustique décorée de cochons du sol au plafond.

Nous avions réservé, c'est indispensable !

L'endroit est de plus en plus populaire comme l'atteste son référencement au guide du routard.

La carte est simple, se compose de salades généreuses et de bons plats : andouillette, jambonneau (1,2 kg le jambonneau !) mais je veux surtout vous parler de la côte du Goret : une côte de porc de 3 cm d'épaisseur au moins, nappée d'une sauce à l'époisse et à la cancoillotte. Ce n'est pas que gargantuesque, c'est aussi divin, la sauce est bonne, onctueuse et se marie avec merveille avec la viande moelleuse à souhait. Moi qui croyais que la côte de porc était sèche j'ai changé d'avis.

À noter également la qualité de l'andouillette, une AAAAA et pas moins, que j'ai choisi de gouter en salade avec de petits lardons, simple et bonne, comme il se doit.

En dessert j'ai opté pour une tarte tatin, irréprochable, caramélisée au bord comme celle de ma maman, et j'ai pu constater que les cafés gourmands étaient vraiment gourmands, garnis de cake maison et de glace tiramisu.

Encore un mot sur les patrons, attentifs, serviable. La gourmandise dans les yeux de monsieur quand il vient nous donner le menu, sa sincérité quand il vient nous demander si le repas était bon, sont la touche finale pour ce bon repas.

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Le Goret
2, rue Maizières
21200 Beaune
Tél: 03 80 22 05 94
http://www.legoret.fr/

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