Le Gâteau au café de D’Artagnan

Dans le genre « recette qui a un nom particulièrement sans rapport » , je vous présente un gâteau au café décoré d’un corbeau et dédié à un personnage fictif…

Non en fait, l’histoire c’est que l’on m’a demandé de le réaliser pour l’accession au trône au poste de Maire d’un charmant sosie de d’Artagnan. Ah et pour le corbeau c’est le blason de la ville tout simplement. (oui on est pas en période électorale mais ça c’est encore une autre histoire.)

Ce gâteau a le pouvoir de faire apprécier le café à tous ses détracteurs, moi la première. Autant vous dire que je me garde la recette sous le coude pour les jours difficiles.

Pour 6 personnes

• 100g de fécule de pommes de terre
• 1 cuillerée à café de café soluble dilué dans un peu d’eau chaude
• 300g de cerneaux de noix hachés
• 5 oeufs
• 250g de sucre en poudre (enfin goûtez la pâte avant cuisson et ajustez à votre goût, j’ai beaucoup sucré pour atténuer le goût du café)
• 30g de beurre
• 1 pincée de sel

Préchauffez votre four à 180° (moins si vous voulez un grand gâteau comme le mien)

Séparez les blancs des jaunes , battez les jaunes au fouet électrique avec le sucre, comme pour mon lait du dodo.

Battez les blancs  au fouet séparément et ajoutez-y le reste des ingrédients avec une maryse.

Beurrez votre moule et faites cuire 40 minutes environ (le couteau doit ressortir propre de votre gâteau). Pour obtenir une texture moelleuse, il sera nécessaire d’utiliser un moule à bords aux et de petite superficie. Il me fallait une grande surface alors j’ai utilisé un très grand moule à tarte. Le résultat aura donné une texture très croquante à mon gâteau qui est sorti du four très fin. J’aurais peut-être dû doubler les quantités  et/ou  mieux surveiller ma cuisson et le sortir avant, mais vue la déco prévue, cette bévue aura été positive, me fournissant alors une surface ferme et plane sur laquelle travailler.

J’ai laissé refroidir la bête et ensuite il m’aura fallu 3 pains de pâte d’amande blanche (et un peu de colorants vahiné jaune et bleus) la pâte se travaille à température ambiante sur un plan ultra saupoudré de sucre glace (à moins d’adorer quand cette fdjhskfjdh de pâte d’amandes se colle partout). J’ai d’abord procédé à une très fine couche de jaune (vu la dimension du gâteau, j’ai eu besoin de commis dévoués) et en coupant le rab’ de jaune, j’y ai ajouté quelques gouttes de bleu et re rouleau à pâtisseries, injures à la pâte. Pour la faire adhérer à la première couche et rectifier les bévues, j’ai utilisé un pinceau imbibé d’eau. De même, j’ai légèrement badigeonné la totalité de la surface pour faire mon corbeau. On m’a fourni un joli pochoir corbeau et j’ai saupoudré du chocolat Van Houten par dessus.

Si vous n’aimez pas la pâte d’amande et optez pour la version moelleuse du gâteau, je vous conseille un glaçage  de sucre glace mélangé à une cuillerée de café soluble et une cuillerée à café de rhum.

Bon appétit les potirons!