La vie de David Gale

genre: drame
année: 2003
durée: 2h10

l'histoire: David Gale est un père de famille dévoué et un professeur respectable. Mais le vent tourne quand il est reconnu coupable du meurtre de Constance Hallaway. A quelques jours de son exécution, Gale accepte de donner une interview à Bitsey Bloom, une journaliste.

la critique de Eelsoliver:

Alan Parker a déjà fait ses preuves dans le septième art. Le cinéaste semble passionné par certaines grandes affaires. C'est déjà ce qu'il avait fait dans Midnight Express, un drame pour le moins violent...
Ici, Alan Parker s'attaque à la peine de mort et propose un rôle complexe à Kevin Spacey, qui campe un personnage condamné pour avoir tué et violé une jeune femme, Constance Hallaway.

Cette dernière est une de ses anciennes élèves. David Gale (Kevin Spacey) fait figure de coupable idéal. En effet, avant ce meurtre, ce dernier faisait partie de ceux qui militaient activement contre la peine de mort. Pourtant, quelques jours avant son exécution (par injection), une journaliste, Bitsey Bloom (Kate Winslet), vient interroger le condamné.
Militante également, elle va alors chercher à disculper David Gale. Mais est-il réellement innocent ?

Sur ce point, le film pose de nombreux doutes. En fin de compte, difficile de savoir s'il s'agit véritablement d'un film engagé, et finalement contre la peine de mort.
Le point de vue d'Alan Parker est tout de même ambigu, surtout au regard de la fin du film (que je ne dévoilerai pas ici). En même temps, c'est la grande surprise du film, à la fois son point fort et son point faible. En sachant que l'on regrettera également quelques longueurs...

Pour le reste, les acteurs sont bons, très bons. Mention spéciale à Kevin Spacey dans la peau d'un personnage complexe.
Pourtant, une fois encore, la fin révelera ce qu'il est. Ce qui interroge encore plus sur les intentions et les ambitions d'un réalisateur décidemment polémique.

Note: 13/20 (car très partagé sur ce film...)