Cette année que nous avons un peu plus de liberté et alors que nous faisons refaire notre chauffage parisien et sommes privés d'eau chaude nous avons sauté sur l'occasion.
Mon voisin qui n'est autre qu'un de mes oncles de vingt ans mon aîné et qui n'a peur de rien ( lors d'un hod-up dans une agence bancaire qu'il dirigeait il a réussi à maîtriser un des agresseurs et le maintenir plaqué au sol jusqu'à l'arrivée de la police,ce qui lui a valu de belles remontrances de la part de ses supérieurs!!),me proposait de parcourir à pied une partie des gorges de la Cère.
Marché conclu et choix arrêté sur la partie entre Lamativie et Laroquebrou.
Nous voila partis donc depuis Lamativie berceau de mon arrière grand-mère maternelle,aux belles maisons.

Mon oncle était furieux il ne voulait pas que je photographie la belle demeure des poules"Non,non,décon........pas F... je la connais la vieille"!!Car ce n'est pas le poulailler mais la maison d'habitation et vous remarquerez que ce sont des piquets qui soutiennent les volets...La vi... n'aime pas qu'on la photographie,et c'est certain je ne dois pas être la première à avoir envie de saisir ce cliché!
Bref nous voila partis podomètre activé, et pour un certain temps, le panneau de départ nous annonçait cinq heures trente nous n'y avons pas beaucoup cru et pourtant....
Tout le long de la rive droite le parcours était aisé,forestier,relativement large,souple sous le pied,

de chemins en passerelles,tunnels, nous devisions peu,le pas de mon oncle lent mais régulier était parfait pour moi me permettant de prendre quelques photos.

Au milieu des bruyères et fougères,sédums

Nous avons peu vu la Cère,elle n'était jamais très loin nous l'entendions gronder plus ou moins fort,ce sont les trois seules fois où nous en avons vraiment profité,le côté un peu décevant cette randonnée

Lorsque nous sommes passés rive gauche cela a commencé à se corser,davantage de surplombs et la fatigue aidant cela devenait plus difficile,mon oncle pestant un peu chaque fois qu'il voyait où nous devions grimper de nouveau

Puis l'orage s'en est mêlé a un peu ralenti notre rythme rendant les pierres très glissantes.
C'est sept heures après notre départ que nous sommes arrivés à Laroquebrou

Heureusement j'avais pris quelques photos le matin lorsque nous étions venus déposer notre limousine car mon oncle en avait vraiment assez et j'ai juste eu le temps de prendre cette photo de la Cère fumante

Vingt et un kilomètres cinq cent cinquante s'affichaient au podomètre