Tout d’abord bien le bonjour. Ceci est le premier billet des nouveautés depuis le 29 juin dernier. Faqu’on va se permettre de déborder un peu et de parler de quelques albums importants sortis au cours des dernières semaines. Donc si vous n’êtes plus habitués aux longs billets, installez-vous confortablement avec votre doudou car on va se jaser un boutte.
Swans
My Father Will Guide Me Up A Rope To The Sky
On dit de Swans qu’il fut un groupe phare du mouvement post-punk des années 80-90 mais je vous avoue honnêtement que je n’ai découvert Swans qu’il y a quelques jours avec ce magnifique nouvel album, le premier depuis la reformation du groupe après une douzaine d’années d’absence. La musique de Swans est difficile à cerner. Au lieu de me risquer à la catégoriser dans un style précis, j’opterai pour les épithètes : intense, noire, riche, violente (parfois), envoûtante (toujours). Trop bon!
D’autres nouveautés des dernières semaines :
De l’une à l’aube
Album réalisé par Yann Perreault. Fans de ce dernier, vous serez en pays de connaissance avec ce très bon album de M’sieur Nevsky. De la pop fort bien faite, qui fait aussi parfois écho à Dumas et Leloup. Curieux de voir ça en spectacle.
Le Noise
Que vous aimiez Neil Young ou pas, avouez que son indéniable capacité à dérouter critiques et fans à chaque nouvel album. Le Noise est produit par le maître Daniel Lanois (d’où le titre, j’imagine) et sa griffe est évidente à l’écoute des extraits : ambiances planantes, guitares abondamment “processées” et cet espèce de feeling “du vrai”. Ben hâte d’approfondir le tout.
Interpol
Mon niveau d’indifférence envers Interpol croît à chaque parution. Ce n’est jamais mauvais, mais à mon avis rien de ce que le groupe a fait depuis trois albums n’arrive à la cheville du marquant (et premier) Turn On The Bright Lights (2002).
Lights From Paradise
Si le nouveau Swans n’avait pas atteint mes oreilles, vous auriez vu la grosse pochette du dernier QFF trônant au sommet de ce billet. Le rock psychédélique du groupe oscille entre le planant et l’incisif tout en maintenant bien haut notre niveau d’intérêt. Après une écoute j’ai tout de suite acheté l’album précédent, ce qui en dit long sur la qualité de Lights From Paradise et… sur mon impulsivité.
Philippe Katerine
Epicure aime beaucoup Katerine et serait mieux placée que moi pour vous en parler. Moi, il me fait bien rire mais comme je suis d’abord de type “musique” (par opposition au type “paroles”), je passe outre assez rapidement. En tout cas, un A+ pour la pochette (et écoutez l’extrait de “Liberté”)!
Penny Sparkle
Je suis fan de Blonde Redhead depuis que j’ai entendu des bouts de Misery Is A Butterfly chez un disquaire il y a quelques années. J’ai adoré 23 au point de me taper un aller-retour à Montréal pour voir BR en spectacle. Alors j’avais très hâte d’entendre Penny Sparkle. Ben je l’ai entendu et je ne l’aime pas. Trop smooth, mais surtout trop linéaire. C’est bien foutu, mais il y manque l’inventivité qui a toujours caractérisé les albums du groupe jusqu’à cette année.
Grinderman 2
Grinderman, c’est Nick Cave avec quelques Bad Seeds. Grinderman, c’est un peu Nick Cave en version badass. Ça demeure du Nick Cave, mais en plus cru. Moi, je suis prêt à accueillir du Nick Cave dans mon iTunes n’importe quand, sous n’importe quelle forme.
Barking
Underworld fait brasser les planchers de danse depuis plus de 20 ans maintenant. Même si je n’accroche plus vraiment depuis le génial Beaucoup Fish (1999), j’ai toujours aimé le côté élégant et sophistiqué de la musique du duo britiche.
Wilderness Heart
Talk about un changement de cap. Après avoir fait sa niche dans le rock plutôt moderne teinté de psychédélisme, ce groupe de Vancouver verse maintenant dans le blues-rock façon seventies à la Led Zep / Deep Purple. Pas mauvais du tout, mais moi j’aimais quand même beaucoup la direction prise sur les deux premiers albums.
Placard
Je viens à peine de l’acheter, donc je ne sais pas trop à quoi m’attendre. Généralement, Placard fait du rock bluesé arrosé de country et sans trop de flafla, comme ce devrait l’être. En passant, allez le voir en spectacle si l’occasion se présente. Ça déménage solide!
Band of Joy
Au cas où vous ne le saviez pas : Band of Joy est le nom du groupe de Plant dans les années 60, avant qu’il joigne Led Zeppelin. Les membres de ce nouveau BoJ n’ont cependant rien à voir avec la version originale. Il s’agit d’un album de reprises qui semble explorer à nouveau les racines de la musique folk et rock qui fascinent ce grand artiste depuis toujours.
King Night
L’électro macabre de Salem est plutôt singulier. Le groupe jouit d’un bon buzz depuis deux ans alors qu’il a sorti pendant cette période un EP et des simples qui faisaient la manchette de la presse indie. King Night est donc le premier véritable album de ce groupe du Michigan. La musique de Salem pourrait facilement tapisser un bon film d’horreur gothique. L’enrobage est donc tout à fait conséquent avec la matière.
Songs For Singles
Je sais, Torche n’a pa été conçu pour être mis en marché dans la francophonie… Mais passez outre le nom rigolo et vous découvrirez un maudit bon band. SfS est en fait un EP de 8 chansons qui ne totalisent qu’à peine plus de 20 minutes mais les riffs stoner/métal sont irrésistibles. En fait, les nouvelles pièces sont plus carrées et prennent moins de détour que sur les deux albums précédents. Nouvelle direction ou trip passager?
Phosphene Dream
Autre excellent groupe de rock psychédélique, autre excellent groupe d’Austin au Texas. Toutefois le son des Black Angels est plus poli et moins “space” que celui de Quest For Fire, par exemple. Même que cet album flirte parfois avec la pop retro, ce qui est loin d’être désagréable. Encore un album d’une qualité irréprochable par les Black Angels.
X
Dixième album (surprise!) des proggeux californiens. J’en parle parce que je ne parle pas souvent de rock progressif et que Spock’s Beard est l’un des groupes les plus populaires de la vague néo-prog des années 90 et ce, malgré le départ du bien-aimé leader Neal Morse il y a quelques années.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble