Magazine Cinéma
Artistes : "Tony Curtis, personne l'aime froid on dirait..." La vanne de @BenjaminLG est drôle et cruelle mais surtout, elle a un fond de vérité. Le décès de Tony Curtis a suscité une vague d'émotion autour de moi à base de "Non !" et de "Oooh !". A moi aussi, comme à tout amoureux du cinéma, ça m'a fait un coup. C'est qu'on l'aimait, Tony.
Il incarnait avec bonheur la star hollywoodienne : beauté, humour, insouciance, facilité (apparente)... A ceci près que son côté malicieux nous le rendait accessible. Normal pour un enfant du Bronx ? Bernard Schwartz, de son vrai nom, avait suffisamment de recul sur sa carrière pour ne pas jouer la star, justement. Son oeil pétillant et son sourire en coin nous faisaient bien comprendre qu'il ne se la racontait pas... et qu'il ne fallait pas lui en raconter. Et puis, Tony était un sacré tombeur. L'ex-mari de Janet Lee (avec laquelle il a eu Jamie Lee Curtis) et amant de Marilyn Monroe aimait dire que son contrat lui imposait généralement de coucher avec sa partenaire féminine...
Comique épique
Sa popularité tenait aussi à sa filmographie, axée autour de deux genres appréciés du public : la comédie et le film épique. Pour la première catégorie, je citerai Certains l'Aiment Chaud (1959), Opération Jupons (1959) ou La Grande Course Autour du Monde (1965). Pour la seconde, Les Vikings (1958), Spartacus (1960) ou Tarass Boulba (1962). J'évoquerai également quelques films qui m'ont marqué comme Houdini le Grand Magicien (1953), Trapèze (1956), La Chaîne (1958). Le comédien facétieux savait aussi devenir grave, comme il l'a prouvé dans Rosemary's Baby (1968) et L'Etrangleur de Boston (1968). Evidemment, Curtis s'est aussi imposé auprès du grand public avec son rôle dans Amicalement Vôtre (1971), série culte au générique culte.
A la fin de sa vie, Tony Curtis, malade, avait gardé la pêche. En témoigne cette interview accordée à LCI - soit-dit en passant, Valérie Expert aurait pu avoir la classe de ne pas insister sur la mort prochaine de l'acteur. Anyway, tu vas nous manquer, Tony !
Anderton
LES COMMENTAIRES (2)
posté le 03 octobre à 18:34
La première femme de Tony Curtis fut Janet LEIGH et non pas Janet LEE, de son vrai nom Jeannette Helen Morrison.
posté le 03 octobre à 18:34
La première femme de Tony Curtis fut Janet LEIGH et non pas Janet LEE, de son vrai nom Jeannette Helen Morrison.