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The good, the Bad and the Queen

Publié le 05 janvier 2007 par Menear
Non, je ne vous parlerai pas d'une parodie de western spaghetti. Non, je ne vous parlerai pas non plus du dernier Stephen Frears (que je n'ai pas (encore) vu). En fait, ce qui m'intéresse, c'est écrire quelques lignes à propos d'un nouveau groupe, qui s'appelle donc « The Good, the Bad and the Queen ». Enfin, nouveau, nouveau, c'est pas exactement ça. Disons plutôt qu'il s'agit d'une nouvelle formation de musiciens qui, eux, sont déjà un peu moins neufs que ça, puisque déjà pas mal connus.
Bon, parlons plus simplement : The Good, the bad and the Queen, c'est en fait le dernier projet de Damon Albarn (chanteur de Blur et de Gorillaz) qui s'est entouré pour l'occasion de Paul Simonon (bassiste des Clash), Simon Tong (guitariste de The verve) ou encore Tony Allen (batteur de Africa 70). Sur le papier, c'est donc pas mal du tout.
The good, the Bad and the Queen

Et en vrai, c'est aussi pas mal du tout. Pour le coup, il n'est pas question d'une critique d'album (pour la simple raison que le premier album éponyme de The Good, the Bad and the Queen n'est pas encore sorti, il arrivera de part chez nous (et ailleurs) courant janvier), mais plutôt d'un aperçu, aperçu permis par l'écoute (répétée) de l'enregistrement d'un live chopé sur le net. En vrai, donc, disais-je, c'est pas mal du tout. S'il fallait le situer parmi les autres productions de Damon Albarn, disons que le style serait plus proche du dernier (excellent) album de Blur Think Tank que des deux disques du collectif Gorillaz. Il s'agit ici d'une pop assez légère et agréable, toujours très bien portée par la voix so british d'Albarn, une pop à la rythmique affûtée, et un petit quelque chose de mélancolique, également, qui tiendront peut être dans ces lignes lancinantes de piano.
L'accompagnement est d'ailleurs souvent discret, exceptée quelques envolées finales sur des morceaux comme The Good, the Bad and the Queen et sa flute (synthétisée ?) excentrique et aliénée ou encore The Kingdom of Doom, qui devrait faire un très bon single.
The good, the Bad and the Queen

Coup de coeur personnel spécial pour The Bunting Song (que je vous ai mis en écoute sur la Oblue Radio), chanson pop simple et efficace, sans fioriture, et ce quelque chose de « bowiesque » dans cette balade un peu lancinante, peut être, naïve, certainement. Une envolée de trois minutes et quelques et son refrain qui vient parfois se confondre avec les couplets, dans une sorte d'osmose permanente et colorée, mais colorée pastel, et cette impression de voix aigre-douce qui surplombe le tout.
The good, the Bad and the Queen

Nouveau groupe, nouvel album, à suivre très prochainement (dans quelques jours ou semaines sortira l'album à proprement parlé) et dont je ne manquerai pas d'en souligner le parcours de quelques billets, notes ou posts inspirés (ou pas). En attendant, je vous invite à visiter le site officiel de ces messieurs : http://www.thegoodthebadandthequeen.com , vous y trouverez quelques vidéos, extraits et autre visuel, histoire peut être de patienter jusqu'à la sortie officielle de l'album.

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