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L'armée des morts (Dawn of the Dead)

Publié le 20 octobre 2010 par Cinephileamateur
armee_1.jpgCinéphile du jour, bonjour !!! Dans le cycle "film de zombie" que je voulais me faire, si il y en à bien un que j'avais fortement envie de revoir, c'est bien "L'armée des morts". En effet, je gardais un très bon souvenir de cette oeuvre que je n'ai vu qu'au cinéma et j'étais assez curieux de la redécouvrir à nouveau surtout en ayant revu peu de temps avant la saga des morts-vivants de George A. Romero. Profitant d'un après midi de libre et d'une flemingite aiguë pour faire quoique ce soit, j'ai donc saisi l'occasion pour redécouvrir ce film bien confortablement installé chez moi... Pour savoir deux ou trois trucs au sujet de ce film de Zach Snyder et/ou connaître mon avis, cliquez sur "Lire la suite"...
"Savez vous quel sera le jugement de Dieu ? Et bien mes amis... A présent nous le savons. Lorsqu'il n'y aura plus de place en Enfer, les morts reviendront sur la Terre."
Il s'agit d'un film d'horreur américain qui est sorti dans les salles obscures française le 30 juin 2004 (le film est sorti aux Etats-Unis le 19 mars 2004) et dont la durée est de 1 heure 40.
"L'armée des morts" est un film réalisé par Zack Snyder.
Le film à été produit par Richard P. Rubinstein, Marc Abraham et Eric Newman.
Le scénario à été écris par George A. Romero et James Gunn d'après un scénario original de George A. Romero.
La bande originale à été composée par Tyler Bates.
Film interdit aux moins de 16 ans lors de sa sortie en salles.
Site officiel du film (anglais)

Mon billet sur le film original "Zombie"


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"L'Armée des morts" est un remake du "Zombie" de George A. Romero. Devenu un classique de l'horreur dès sa sortie en 1978, "Zombie" est le second volet de la saga des morts-vivants initiée par le cinéaste : il est précédé de "La Nuit des morts vivants" (1968) et suivi de "Le Jour des morts-vivants" (1985).
"Zombie" est le second film de la saga des morts-vivants de George A. Romero à avoir les honneurs d'un remake : en 1990, Tom Savini signait ainsi "La Nuit des morts vivants", remake du film homonyme de Romero.
"L'Armée des morts" est présenté en mai 2004 au Festival de Cannes, lors d'une séance spéciale programmée à minuit en présence de l'équipe du film.
"Mon adolescence a été marquée par ce genre de films, j'étais un fan absolu", explique le producteur Eric Newman. "Zombie était de loin mon préféré. il ne se contentait pas d'aligner des scènes gores, il racontait d'abord une passionnante histoire, une fable terrifiante qui, par une étrange magie, trouvait un véritable écho en chacun de ceux qui la regardaient. perdu au milieu de tous les films de série B, il était un genre à lui tout seul et j'ai vraiment eu l'impression que cela manquait aujourd'hui".
Véritablement désireux de redonner un nouveau souffle au genre et de rendre hommage au film original, Eric Newman parvint à convaincre le producteur et détenteur des droits du film, Richard P. Rubinstein, de se lancer dans l'aventure. Ce dernier avait jusque-là toujours refuser l'idée d'un remake. "Je crois que si le film de George A. Romero a eu un tel impact, c'est tout simplement parce qu'il a été écrit, tourné et produit hors des majors hollywoodiennes. C'est un film sans compromis, entier, direct. Je redoutais qu'en en faisant une nouvelle adaptation, on lui retire sa force, son essence, pour le rendre plus commercial, plus lisse. La passion d'Eric Newman et la capacité de Marc Abraham à garantir l'intégrité du film m'ont convaincu de me lancer à leurs côtés".
Si "Zombie" avait été tourné dans un véritable centre commercial entre minuit et six heures du matin, l'équipe de "L'Armée des morts" ne put obtenir d'autorisation similaire. La production put toutefois s'installer dans un ancien centre commercial de la banlieue de Toronto, promis à la démolition. L'équipe de décoration dut y recréer une quinzaine de boutiques complètement équipées, ainsi que des restaurants et de nombreux parkings. Plusieurs enseignes célèbres ont d'ailleurs prêté leur concours au film pour lui donner un ton des plus réalistes.
Héros du "Zombie" de George A. Romero, Ken Foree, Scott H. Reiniger et Tom Savini font une apparition hommage dans "L'Armée des morts", le premier dans le rôle d'un télévangéliste, le second dans l'uniforme d'un général et le troisième en shérif spécialiste des zombies. Pour l'anecdote, Ken Foree reprend ici l'une de ses répliques du film original : "Quand il n'y a plus de place en enfer, les morts reviennent sur terre".
"Dès le départ, j'ai refusé que les morts-vivants du film soient des images de synthèse", explique le réalisateur Zack Snyder. "Je préférais des comédiens maquillés bénéficiant des incroyables avancées techniques dans ce domaine". Pour mettre en scène à l'écran des zombies réalistes, l'équipe de David LeRoy Anderson entama un long processus de recherches en utilisant notamment de véritables photos de cadavres obtenues des services de police : "Nous avons étudié l'apparence des cadavres, l'évolution des traumatismes violents dans le temps. Nous avons ainsi pu définir une échelle d'apparence suivant le temps écoulé depuis le décès. Cela nous a conduits à créer trois types de morts-vivants : Le premier type regroupe ceux qui en sont morts que depuis quelques heures. Le corps est raide et la peau pâle, les yeux sont cernés mais l'apparence et les vêtements sont encore intacts. Le sang est fluide, les éventuelles plaies sont humides. Le second type présente des traces d'altération des tissus, les chairs commencent à se décomposer, la peau est plus sombre, des zones bleutées et verdâtres apparaissent, le sang est plus épais, plus sombre aussi. Le troisième type révèle certaines parties du squelette, les chairs tombent, les vêtements sont en lambeaux, les visages méconnaissables"
Au total, plus de 3 000 morts-vivants furent conçus par les équipes de David LeRoy Anderson.
"L'Armée des morts" reprend bien évidemment le concept de base du "Zombie" de Romero, à savoir une invasion de morts-vivants et la fuite d'une poignée de survivants, pris au piège dans l'enceinte d'un centre commercial. L'équipe du film a toutefois souhaité apporter une certaine modernité au récit, notamment à travers les vedettes du film (les morts-vivants), qui ne sont désormais plus dotés d'une démarche lente et incertaine, mais apparaissent comme de véritables furies dans la lignée des zombies de "28 jours plus tard".
"L'Armée des morts" s'inscrit dans un renouveau du film de morts-vivants. Remis au goût du jour par "Resident evil" (2002), les zombies sont depuis revenus en force dans "28 jours plus tard" (2003), "The House of the dead" (2004), "Undead" (2004)...
Les amateurs du genre s'amuseront à chercher dans "L'Armée des morts" les références au film original : ainsi, on y croise notamment un hélicoptère WGON, un camion B.P. Trucking ou une musique tirée de "Zombie".
Certains journalistes de Rue-Morgue Magazine, publication canadienne spécialisée dans le genre, font une apparition clin d'œil dans le film, déguisés en zombies.
Le réalisateur Zack Snyder fait avec "L'Armée des morts" ses premières armes au cinéma. Il s'est auparavant illustré dans la publicité.
Le réalisateur Zack Snyder s'est offert un petit rôle (non-crédité) dans le film en campant un soldat lors de la scène se déroulant à la Maison Blanche.
Le scénario de "L'Armée des morts" est l'œuvre de James Gunn à qui l'on doit notamment les scripts de "Scooby-Doo" et "Scooby-Doo 2 : les monstres se déchaînent". Rien d'étonnant toutefois quand on sait que Gunn est l'auteur du sanglant "Tromeo & Juliet" et de quelques autres bandes estampillées Troma.
"L'Armée des morts" a entièrement été tourné dans l'Ontario au Canada, à quelques kilomètres des plateaux de "Resident evil : apocalypse".
Produit pour quelques 28 millions de dollars, "L'Armée des morts" a connu un joli succès aux Etats-Unis avec un peu plus de 55 millions de dollars de recettes. C'est toutefois loin des 40 millions de dollars amassés dans le monde par le premier opus en 1978, pour un budget de... 1,5 millions de billets verts ! En France, le film à totalisé 469 365 entrées.
"L'armée des morts" est le titre français du film "Dawn of the dead" dans sa version original (qui est aussi le titre original de "Zombie" ;) ). Voici différents titres que ce film peut avoir en fonction du pays dans lequel on le visionne :
  • Zora zivih mrtvaca (Bosnie Herzégovine / Croatie / Serbie),
  • Die Nacht der Zombies (Autriche / Allemagne),
  • El amanecer de los muertos (Argentine / Uruguay),
  • Ölülerin safagi (Turquie),
  • Amanecer de los muertos (Espagne),
  • Holtak hajnala (Hongrie),
  • Kuolleiden aamunkoitto (Finlande),
  • L'alba dei morti viventi (Italie),
  • L'aube des morts (Canada),
  • Madrugada dos Mortos (Brésil),
  • O Renascer dos Mortos (Portugal),
  • To xypnima ton nekron (Grèce),
  • Zora zivih mrtvecev (Slovénie)...

Dans une scène où les réfugiés décompressent un peu, on voit une femme devant une boutique de lingerie appelée "Gaylen Ross". Gaylen Ross est l'actrice principale du "Zombie" de George A. Romero.
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Le casting du film :

Sarah Polley (Ana), Ving Rhames (Kenneth), Jake Weber (Michael), Mekhi Phifer (Andre), Ty Burrell (Steve), Michael Kelly (CJ), Kevin Zegers (Terry), Lindy Booth (Nicole), Michael Barry (Bart), Jayne Eastwood (Norma), Boyd Banks (Tucker), Inna Korobkina (Luda), Kim Poirier (Monica), Bruce Bohne (Andy), Ken Foree (Le télévangéliste), Tom Savini (Le Shériff), Scott H. Reiniger (Le Général), Zack Snyder (Un commando à la Maison Blanche), Matt Frewer (Frank)...
Le synopsis du film :

Personne ne peut expliquer comment tout cela est arrivé, mais ce matin, le monde n'est plus qu'un immense cauchemar. La population de la planète se résume désormais à une horde de morts vivants assoiffés de sang et lancés à la poursuite des derniers êtres humains encore en vie. Après avoir miraculeusement réussi à s'échapper de son quartier, Ana Clark se barricade avec un petit groupe de survivants dans un centre commercial. André et sa femme enceinte, Michael et Kenneth, officiers de police, vont tout faire pour rester vivants. Alors que dehors, la situation est de pire en pire, à l'intérieur, il faut aussi faire face aux peurs et aux démons de chacun.
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Dans le cycle "film de zombie" que je voulais me faire, si il y en à bien un que j'avais fortement envie de revoir, c'est bien "L'armée des morts". En effet, je gardais un très bon souvenir de cette oeuvre que je n'ai vu qu'au cinéma et j'étais assez curieux de la redécouvrir à nouveau surtout en ayant revu peu de temps avant la saga des morts-vivants de George A. Romero. Profitant d'un après midi de libre et d'une flemingite aiguë pour faire quoique ce soit, j'ai donc saisi l'occasion pour redécouvrir ce film bien confortablement installé chez moi.
Premier constat, dès les premières minutes je me suis de nouveau retrouvé plongé au cœur de cette intrigue. Du "Zombie" original, le scénario de ce film n'as gardé principal que la trame et les éléments important pour en proposé quelque chose de plus novateur et de beaucoup plus proche de son époque. Cette relecture s'avère donc en soit très intéressante malgré le fait que de nombreuses liberté ont été prise. C'est ainsi par exemple que toute la satire sociale lancé en 1979 par George A. Romero se retrouve ici beaucoup plus légère. On retrouve certes cette critique d'une société de consommation et le thème du danger qui vient plus des survivants que des zombies eux même mais cette fois ci, c'est traité sans chercher une réelle profondeur. Il y à quand même beaucoup de travail et de sérieux dedans afin de rester respectueux du support original mais j'ai été beaucoup moins pris par la force de ce scénario qui me propose en revanche beaucoup plus d'action et de rythme. Ce résultat est aussi dû sans doute au traitement apporté aux zombies qui cette fois ci sont nettement plus dynamique n'hésitant plus à taper des sprint et à sauter d'un peu partout quand la situation l'exige. Si après avoir vu la saga original ce concept m'as quelque peu dérouté (je trouvais qu'il y avais une certaine cohérence à ce que les morts soit lent), je me suis vite laissé prendre au jeu toutefois et j'ai fini par y adhérer comme j'avais déjà pu y adhérer pour des films comme "28 jours plus tard" par exemple. L'histoire reste quand même captivante et j'ai beaucoup aimé la façon dont le début est lancé. Cette relecture a aussi pour elle le bénéfice de nous offrir une nouvelle vision. Plutôt que de faire un copier coller de l'original, le film de Zach Snyder nous propose une autre alternative. La finalité reste la même avec comme point central le centre commercial mais pour y arriver et ce qui se passe après, le scénario à été ré-écrit afin que le spectateur puisse continuer d'être surpris. Le pari peut paraitre risqué mais il s'est vite montré payant tant on peut voir ce film comme autre chose qu'un simple remake. Les hommages et les différents clins d'œils (avec un coup de cœur pour ma part pour les apparitions de Tom Savini, Scott H. Reiniger et surtout Ken Foree) montre en tout cas un réel attachement à l'œuvre original et on sens de la passion dans ce scénario, du moins c'est ainsi que je l'ai ressenti. Après, il reste quand même regrettable que la psychologie des personnages et de l'intrigue soit un peu malmené afin de plus mettre en avant l'action car cela rend ce film comme un simple film d'horreur qui doit sa force surtout à sa comparaison avec le film original. Malgré ça, le résultat reste efficace et on en à pour notre argent. Du début à la fin j'ai été pris au jeu et les amateurs de ce genre de production on tout ce qu'il faut pour prendre du plaisir.
Si la psychologie des différents personnages est traité de façon plus légère, cela n'empêche en rien que le casting reste excellent. C'est ainsi que j'ai pris beaucoup de plaisir à revoir à l'écran Sarah Polley dans un rôle fait pour elle. J'aime cette image de la femme qui ne se laisse pas faire et qui prend sa vie en main et l'actrice s'en sors à merveille à tel point qu'elle ne fait vraiment pas tache lors des scènes d'actions comme peut l'illustrer la scène d'ouverture où elle est assez bluffante. Ving Rhames aussi est pas mal du tout dans son rôle de flic gros dur au cœur tendre même si pour le comédien, ce personnage sens quand même le déjà vu avec une interprétation par moment stéréotypé mais que j'ai toujours trouvé touchante même si lors de mon premier visionnage en salles, j'avais quelque craintes lors de sa premières scènes où j'avais peur que son rôle ne soit qu'une succession de clichés ce qui n'est pas le cas fort heureusement. J'ai énormément apprécié sinon le jeu de Jake Weber. J'ai même eu l'impression qu'il se bonifier au fur et à mesure que le film avancé et que l'acteur gagné en charisme. Loin d'être ridicule, il tient sans doute le personnage qui m'as le plus parlé et pour lequel j'ai éprouvé le plus de sympathie. Bien sûr, le scénario qui traite son rôle y es pour quelque chose mais j'ai trouvé que sa prestation aussi joué beaucoup en sa faveur tout comme Ty Burrell mais qui lui arrive à être aussi sympa qu'irritable ce qui est au final la seule chose qu'on lui demande. Michael Kelly montre pour sa part des choses intéressante notamment vers la fin. Au début j'ai eu du mal avec lui mais plus on approché de l'issue finale et plus l'acteur à su renverser la vapeur dans son jeu. Mekhi Phifer, Lindy Booth et Inna Korobkina sont ceux en revanche avec qui j'ai le moins bien accroché. Les comédiens joue bien le jeu mais ils sont d'un point de vue scénaristique ceux qui sont le moins mis en avant et du coup j'ai jamais eu vraiment l'occasion de ressentir une véritable sympathie à leur egard les trouvant juste bon mais un peu léger. Pour le reste du casting, je n'ai rien à redire chacun faisant ce qu'il a à faire même si on peut encore regretter (mais c'est tout à fait compréhensible) que certains ait été un peu des "meubles" dans cette histoire comme Jayne Eastwood que j'ai trouvé touchante ou encore Bruce Bohne excellent alors qu'il es dans un rôle quasiment muet (on ne l'entend que vers la fin à travers un talkie walkie). Il n'y à pas vraiment d'acteurs qui tire la couverture vers lui chacun ayant un rôle bien précis dans cette histoire et son importance que celle ci soit légère ou non. Comme je l'ai dis un peu plus haut, la présence de Tom Savini, Scott H. Reiniger et de Ken Foree apporte un plus aussi même si on les vois que quelques secondes, Ken Foree ayant même le luxe de redire approximativement la même réplique qu'il disait déjà dans "Zombie" à savoir "Savez vous quel sera le jugement de Dieu ? Et bien mes amis... A présent nous le savons. Lorsqu'il n'y aura plus de place en Enfer, les morts reviendront sur la Terre." et qui en plus de se placer comme un clin d'œil de luxe nous rappelle le charisme de l'acteur pour un rôle qui lui tient à la peau.
Pour un premier film (à l'époque du moins), Zach Snyder s'en sors avec les honneurs. On ressens très fortement son passé dans la publicité et dès ce film je suis devenu fan de ce réalisateur qui par la suite nous à offert visuellement de très belle œuvre comme "300" ou encore "Watchmen - Les gardiens". La scène d'ouverture est tout simplement magistrale par exemple et dans sa mise en scène on à le droit à une richesse des plans qui ne peuvent que me ravir. Parmi les scènes que j'ai le plus appréciés comme celle d'ouverture encore une fois et sa façon de filmer dans la salle de bain que j'ai vraiment trouvé pas mal du tout, on peut aussi citer celle du bus tout droit sorti d'un "Mad max" qui se rue dans une foule de zombie avec une vue aérienne qui nous offre un magnifique tableau surtout lorsqu'une bonbonne de gaz rentre en jeu. La grossesse de Luda, la scène dans le parking, la scène finale filmé façon "film de vacances"... Il y à vraiment une multitude de scènes que j'ai trouvé très fortes et très variés. Si on ne s'ennuie jamais c'est aussi parce que cette réalisation est très dynamique et le rythme est constant du début jusqu'à la fin sans jamais nous offrir un moment de creux même lorsque le remake tente quand même de nous rappeler certains thèmes abordés dans le film original comme quand par exemple les survivants se servent gratuitement dans le centre commercial plutôt que de tenter de sauver leurs peaux (la "sex-tape" ou l'essayage de chaussure est pour ne citer que ses deux scènes certes très drôles mais assez maladroite quand on connait la puissance du film d'origine). Les décors sont en tout cas bien exploités mais c'est surtout au niveaux des maquillages que j'ai été bluffé. Loin d'usé d'effets visuels numérique (ce qui aurait gâché l'ensemble je pense les zombies courant déjà de façon un peu grotesque), un énorme travail à été fait pour que les maquillage et les différentes étapes de décompositions se remarque. Seul ceux de la femme forte sans nom sont un peu gâché je trouve car j'ai plus eu l'impression parfois de voir des poches d'eau mal collé (c'est peut être pas le cas c'est juste l'impression que ça m'as donné). Quand à la bande originale de Tyler Bates, elle est juste excellente. On à le droit aux classiques percussions qui amène la tension et aux chansons hard typique dans ce genre de remake comme la chanson "Down With The Sickness" de Disturbed que l'on entend lors du générique de fin mais on à aussi le droit à un certain côté décalé qui colle bien avec le film comme "The Man Comes Around" de Johnny Cash pour le générique de début ou encore le "Don't worry, be hapy" que l'on entend en fond sonore lorsque les personnages pénètre pour la première fois dans le centre commercial et qui offre un beau contraste avec la situation à ce moment là.
Au final, "L'armée des morts" n'est pas un mauvais film. C'est même un excellent divertissement qui fait parti de mes remakes préférés malgré ses défauts et ses quelques maladresses comme cette histoire de contamination qui fait que l'on devient zombie que si on se fait mordre par l'un d'entre eux mais pas si on meurs d'une autre manière. Malheureusement, il souffre beaucoup de la comparaison avec son modéle à savoir "Zombie" et là on ne peut constater impuissant que si on à un film d'horreur efficace qui nous en donne pour notre argent, tout l'aspect psychologique du film de George A. Romero qui faisait que c'était bien plus qu'un simple film d'épouvante à disparu. On y retrouve certes quelques traces par ci par là et l'on sens l'hommage et le respect maintenant on à quand même juste un simple film d'horreur. Malgré tout, les prises de risques dans cette relecture et une certaine originalité font que ce film reste à mes yeux quand même un must. Si d'un point de vue scénaristique je préfère le film de Romero, si en revanche j'ai envie de me divertir et de passer un bon moment sans prise de tête juste en m'en mettant plein la vue, le film de Snyder me va tout aussi bien surtout que les scènes gore sont plutôt efficace et loin d'être aussi kitsch que le film de 1979. C'est un film que je recommande quand même car il me fait toujours passé un bon moment et que je revois toujours avec beaucoup de plaisir. Il à été traité avec beaucoup de travail, ça se ressens et du coup j'ai apprécié énormément le résultat final et c'est tout ce qui compte pour moi :-) .
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Bonus :

Ça faisait longtemps que je n'avais aps mis un petit bonus dans mes billets et j'ai tellement bien aimé la bande originale de ce film que pour illustrer mon article, voici les paroles suivi d'une vidéo où on peut l'entendre, de la chanson "The Man Comes Around" interprété par Johnny Cash et que l'on peut entendre lors du générique du début :
And I heard as it were the noise of thunder
One of the four beasts saying come and see and I saw
And behold a white horse"
There's a man going around taking names and he decides
Who to free and who to blame every body won't be treated
Quite the same there will be a golden ladder reaching down
When the man comes around
The hairs on your arm will stand up at the terror in each
Sip and each sup will you partake of that last offered cup
Or disappear into the potter's ground
When the man comes around
Hear the trumpets hear the pipers one hundred million angels singing
Multitudes are marching to a big kettledrum
Voices calling and voices crying
Some are born and some are dying
Its alpha and omegas kingdom come
And the whirlwind is in the thorn trees
The virgins are all trimming their wicks
The whirlwind is in the thorn trees
It's hard for thee to kick against the pricks
Till Armageddon no shalom no shalom
Then the father hen will call his chicken's home
The wise man will bow down before the thorn and at his feet
They will cast the golden crowns
When the man comes around
Whoever is unjust let him be unjust still
Whoever is righteous let him be righteous still
Whoever is filthy let him be filthy still
Listen to the words long written down
When the man comes around
Hear the trumpets hear the pipers one hundred million angels singing
Multitudes are marching to a big kettledrum
Voices calling and voices crying
Some are born and some are dying
Its alpha and omegas kingdom come
And the whirlwind is in the thorn trees
The virgins are all trimming their wicks
The whirlwind is in the thorn trees
It's hard for thee to kick against the pricks
Listen to the words long written down
When the man comes around


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Bonus 2 :

Un petit dernier pour la route avec les paroles suivi d'une vidéo où l'on peut entendre la chanson "Down With The Sickness" interprété par Disturbed et que l'on entend lors du générique de fin. Attention, la vidéo que j'ai incluse juste après contient des extraits du film qui sont susceptibles de contenir des spoliers. Evitez de la regarder si vous souhaitez garder la surprise avant de voir ce film si vous ne l'avez jamais vu auparavant ;-) :
Can you feel that?
Ah, shit
Drowning deep in my sea of loathing
Broken your servant I kneel
(Will you give in to me?)
It seems what's left of my human side
Is slowly changing in me
(Will you give in to me?)
Looking at my own reflection
When suddenly it changes
Violently it changes (oh no)
There is no turning back now
You've woken up the demon in me
Get up, come on get down with the sickness [x3]
Open up your hate, and let it flow into me
Get up, come on get down with the sickness
You mother get up come on get down with the sickness
You fucker get up come on get down with the sickness
Madness is the gift, that has been given to me
I can see inside you, the sickness is rising
Don't try to deny what you feel
(Will you give in to me?)
It seems that all that was good has died
And is decaying in me
(Will you give in to me?)
It seems you're having some trouble
In dealing with these changes
Living with these changes (oh no)
The world is a scary place
Now that you've woken up the demon in me
Get up, come on get down with the sickness [x3]
Open up your hate, and let it flow into me
Get up, come on get down with the sickness
You mother get up come on get down with the sickness
You fucker get up come on get down with the sickness
Madness is the gift, that has been given to me
(And when I dream) [x4]
No mommy, don't do it again
Don't do it again
I'll be a good boy
I'll be a good boy, I promise
No mommy don't hit me
Why did you have to hit me like that, mommy?
Don't do it, you're hurting me
Why did you have to be such a bitch
Why don't you,
Why don't you just fuck off and die
Why can't you just fuck off and die
Why can't you just leave here and die
Never stick your hand in my face again bitch
Fuck you
I don't need this shit
You stupid sadistic abusive fucking whore
How would you like to see how it feels mommy
Here it comes, get ready to die
Get up, come on get down with the sickness [x3]
Open up your hate, and let it flow into me
Get up, come on get down with the sickness
You mother get up come on get down with the sickness
You fucker get up come on get down with the sickness
Madness is the gift, that has been given to me


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