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George Clooney, cours après moi si tu peux !

Publié le 09 novembre 2010 par Tika

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George Clooney a la particularité de plaire aux femmes, et de séduire aussi bien les hommes ! Et même quand il est quasi muet, dans l’Américain, il plaît.

Dans ce dernier Anton Corbijn, dont il est aussi producteur, pas d’œillade à la Ocean Eleven, pas de What else ! à la Nespresso, pas de moustache aguicheuse à la Martini (voir l’excellente campagne de pub ci-dessous !), encore moins de verbe aiguisé à la Good night and good luck, aucune réflexion sur l’attachement et la vie à la In the air, juste un silence de tueur professionnel, un regard anxieux, juste un frisson au bord des lèvres.

Un tueur à gage se réfugie en Italie dans un village des Abruzzes, il est traqué, et ne doit de fier à personne. Voici un George Clooney se donnant au cinéma européen. Il est austère, concentré, et formidablement intérieur. On aime sa gravité, son jeu, mais le western d’auteur épuré, on aime moins. Tel un Melville raté, ou un Sergio Léone à la sauce italienne, L’Américain est un western à la sauce molle ! Oui, l’Américain peut vous décontenancer, ou même vous perdre, tant l’action est lente, et le scénario mince. Mais George Clooney est là, il remplit tout l’écran. Le Clooney est visible, et c’est pour cela qu’il faut voir le film. Torse nu, mince et musclé, on l’a rarement vu comme ça. Amoureux, on le voir aussi embrasser sa belle, nu dans un lit. Une scène d’amour lente, oui, du jamais vu ! D’autre quitterait la salle, moi je reste. Je ne le prend pas pour ce qu’il est, un tueur à sans froid, à la veille d’une retraite anticipée, et en pleine rédemption, je le prend pour ce qu’il croit être, un homme, amoureux, en changement. Le film est plus un documentaire sur un artisan de la mort, qu’un film d’action, ou d’émotion. Il faut voir comme on le filme fabriquant avec dévotion une arme pour un contrat. Attablé, il caresse l’objet et le peaufine, en fabrique les pièces les plus sensibles, l’assemble. Il est perfectionniste, une arme parfaite sinon rien, la dernière de sa vie, et il le sait. Il vit avec la mort aux trousses, ne dort toujours que d’un œil, s’essaye à l’amour, mais reste un américain en Italie, il n’est pas chez lui, et on voudrait bien qu’il revienne !

L’Américain, de Anton Corbijn, avec George Clonney, Violante Placido, Thekla Reuten, Paolo bonnacelli, Johan Leysen, ..

Crédit photos : wikipedia.fr, cine-serie-tv.portail.free.fr, dailymail.co.uk

George Clooney dans une pub Martini, non diffusée en France.. le retro lui va si bien ! 



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