Magazine Cinéma

Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban

Publié le 09 novembre 2010 par Olivier Walmacq

harry_potter_3

Genre: fantastique
Année: 2004
Durée: 2H20

L'histoire: Sirius Black, un dangereux sorcier criminel, s'échappe de la prison d'Azkaban avec un seul but: retrouver Harry Potter. Selon la légende, Black aurait livré les parents du jeune sorcier à leur assassin, Lord Voldemort.

La critique de Eelsoliver:

Troisième volet des aventures d'Harry Potter et changement de réalisateur. Ce n'est plus Chris Colombus qui est derrière la caméra, mais Alfonso Cuaron.
Et le réalisateur sait que la tâche ne sera pas facile et qu'il est forcément attendu au tournant tant ce nouvel opus se démarque des précédents.

Indéniablement, "Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban" est l'un des épisodes les plus sombres de la franchise. Pourquoi? Déjà parce que Harry Potter n'est plus un enfant.
C'est la première différence importante avec les 2 précédentes adaptations. Plus mature et plus noir, ce nouvel épisode est celui dont l'action se situe presque essentiellement en dehors de l'école de Poudlard.

Toujours hanté par la mort de ses parents et les mystères qui entourent leur disparition, Harry Potter va vivre de nouvelles aventures qui va le conduire directement vers le soit-disant responsable, Sirius Black. Mais d'autres monstres s'attaquent au château et en particulier à Harry Potter... des fantômes noirs dont Harry Potter a une trouille bleue.
Bref, un épisode définitivement désenchanté et moins gamin que les précédents.

Bien que le film ne soit pas toujours très respectueux du roman dans certains détails, on ne peut reprocher à Alfonso Cuaron d'adopter une autre tonalité et de donner un nouveau souffle à la saga.
"Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban" est donc à nouveau un épisode brillant et inspiré. Les fans devraient donc y trouver leur compte. Le meilleur volet de la saga?

Note : 16.5/20

La critique de ClashDoherty :

En 2004, Harry Potter Et Le Prisonnier D'Azkaban, adaptation du troisième tome de la saga du petit sorcier (qui est atteint de 13 ans dans ce tome), sort. Pas en fin d'année comme ce fut le cas des deux précédents opus, mais dans le premier semestre 2004 (en gros, un petit 'retard' de quelques mois par rapport à la sortie habituelle des films, vers novembre-décembre ; on pensait, au départ, que le film sortirait vers la fin de 2003). Le film est réalisé par Alfonso Cuaron, réalisateur mexicain (Les Fils De L'Homme, Y Tu Mama Tambien), exit Chris Colombus. De ce fait, le film est plus sombre que de coutume (le roman, déjà, est plus sombre que les précédents, moins que les suivants). On y trouve toujours Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson, Alan Rickman, John Cleese, Maggie Smith, Richard Griffiths, Robbie Coltrane, Warwick Davis, Tom Felton. On y trouve aussi David Thewlis, Gary Oldman, Michael Gambon (qui reprend le rôle de Dumbledore, que tenait le regretté Richard Harris), Julie Christie, Bonnie Wright, Timothy Spall et Fiona Shaw.

Autant le dire, il y à des différences avec le roman. Le roman est grandiose, le film aussi, mais dans l'ensemble, on tient ici une des adaptations les plus libres de la série. C'est encore plus évident quand on regarde le film après avoir lu le roman (je veux dire : juste après avoir lu le roman, dans la foulée, quand la lecture du roma nest encore bien fraîche dans votre esprit). Le film de Cuaron n'est pas une mauvaise adaptation du roman, mais comparé aux deux précédents films, comparé même au suivant (de Mike Newell, j'y reviens demain), c'est flagrant. Niveau ambiance, rien à dire, c'est sombre, gothique même, la dernière partie du film (dans la Cabane Hurlante, quand tout se joue) est remarquable de noirceur. Les Détraqueurs (gardiens d'Azkaban, la très glauque prison pour sorciers) sont oppressants, malgré un look trop proches des fameux Nazgùls du Seigneur Des Anneaux. Mais la faute à Rowling, l'auteure des romans, qui les décrit tels que Cuaron les a représentés dans le film.

Interprétation remarquable, réalisation solide, effets spéciaux réussis, humour mais aussi beaucoup de gravité et de suspense, Harry Potter And The Prisoner Of Azkaban marque vraiment l'entrée de la saga dans un univers plus sombre, plus adulte. Harry et ses amis Hermione et Ron (et les autres) grandissent, lentement mais sûrement, et les péripéties se font plus violentes. Un film remarquable, malgré les passages manquants, ou les détails peu abordés (la Carte du Maraudeur est l'oeuvre, notamment, du père de Harry, chose qui n'est quasiment pas dite dans le film, alors que c'est un détail loin d'être négligeable ; de même, Sirius Black, et c'est un comble, semble moins important dans le film que dans le roman, on en parle un peu moins, malgré que le prisonnier d'Azkaban du titre, c'est lui). Enfin, des détails, qui n'empêchent pas le film d'être un des meilleurs de la série avec le suivant, à ce jour.

Note: 18/20

IMG000043
                                    


Retour à La Une de Logo Paperblog